Elissalde : "Le meilleur possible"

Par Rugbyrama
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Oublié de la Coupe du monde 2003, le demi de mêlée tricolore Jean-Baptiste Elissalde compte saisir sa chance cette fois. Il revient sur une saison particulière.

La Coupe du monde, vous y êtes. Avez-vous craint un moment de ne pas y participer ?

Jean-Baptiste Elissalde.- Oui, les données étaient plus claires il y a quelques mois en arrière. Nous n'étions que deux pour deux postes, puis trois pour deux postes, on savait qu'il y en aurait un qui passerait à la trappe.

Et dans cette période là ?

J-B.E. - J'ai travaillé. J'ai vécu le tournoi en dehors du groupe, je suis retourné en club, j'ai essayé d'être le meilleur possible lors des confrontations avec mes concurrents. Etre bon soi-même et pour son équipe. Je remercie d'ailleurs mon club d'avoir fait une bonne seconde partie de championnat, c'est ce qui m'a permis d'être ici.

Vous pensez au match contre Clermont ?

J-B.E.- Je pense à toute la seconde phase où nous sommes invaincus. On a juste failli cette fin de seconde mi-temps contre Clermont. Ce n'est pas ces moments là qui m'ont fait venir ici.

Vous avez connu quelques problèmes physiques cette saison, cela vous était-il déjà arrivé ?

J-B.E.- Non, j'ai eu deux KO à répétition ce qui a impliqué quinze jours d'arrêt, puis une blessure au mollet droit, cela a été en dents de scie... Au bout d'un moment je me suis dit qu'il fallait se servir de ces moments pour augmenter mon capital physique, j'ai pris deux ou trois bons kilos, j'ai bien travaillé. J'ai repris les tirs au but, j'ai fait réaliser une vidéo. A partir de là, je me suis beaucoup entraîné et je fais une deuxième partie de championnat avec moins de un échec par match, je dois être à 86 % de réussite.

Cela a-t-il pesé dans votre sélection ?

J-B.E.- Je ne sais pas, je le faisais à chaque fois que je m'entraînais, je ne voulais pas avoir de regrets. Mais ce n'est pas à moi qu'il faut le demander, j'ai la chance d'être buteur c'est tout.

La concurrence avec Pierre Mignoni ?

J-B.E.- Elle est saine, on s'apprécie énormément. Je fais tout, tous les jours, pour être le meilleur possible. Je me fixe des objectifs avant les entraînements et je fais le point après.

Vous devez être fatigué après ces quelques semaines de préparation ?

J-B.E.- J'encaisse les charges de travail comme tout le monde, avec beaucoup de motivation. Comme je ne l'ai été que deux ou trois fois dans ma carrière. Il y a encore quelques cols à monter mais après, quand on sera bien en place physiquement, cela sera plus facile à encaisser. Là on puise dans nos réserves mais c'est voulu. C'est compensé par ma motivation qui est grande.

Retrouvez l'intégralité de cette interview de Jean-Baptiste Elissalde sur deux pages dans Midi Olympique ce vendredi.

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