Racing : Et maintenant ?

Par Rugbyrama
  • Sebastien CHABAL - 10.12.2011 - Racing Metro
    Sebastien CHABAL - 10.12.2011 - Racing Metro
Publié le Mis à jour
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Quasiment éliminés de la course à l’Europe, les Franciliens vont maintenant faire du Top 14 leur seule et unique priorité. Mais avant, il leur reste à disputer un match chez les London Irish, leurs bourreaux européens. Le Racing-Metro a besoin de se retrouver sur ses fondamentaux pour revivre.

La semaine des Racingmen précédant leur troisième rendez-vous européen avait déjà été morose, après la correction reçue au Stade de France dans le derby francilien (29-3). Troisièmes de la poule 2, il restait une infime chance aux hommes de Pierre Berbizier de se qualifier. Las, ils se sont finalement lourdement inclinés à domicile, encaissant même quatre essais, notamment en raison d’une gros passage à vide peu avant l’heure de jeu après une première mi-temps encourageante (score final 14-34).

Jonathan Wisniewski, qui pris place sur le banc après une prestation plus que moyenne au Stade de France, concevait que le doute commençait à s’installer durablement dans les esprits des Racingmen: "On apprend tous les week-ends. C'est frustrant parce qu'on arrive à faire de bonnes premières mi-temps avec des choses intéressantes et après, on tombe toujours sur les mêmes problèmes depuis un certain temps: ce manque de confiance, qui fait qu'on devient approximatif, on doute et on fait des petites erreurs qui nous lancent dans une spirale négative". En témoin, cette seconde mi-temps indigente, au cours de laquelle les Racingmen ont, selon Sébastien Chabal, essayé "de faire plus de jeu". Mais quand la confiance n’y est pas... "On s'expose, on prend des points... On n'a plus de confiance. Les temps sont durs au Racing", déplorait le fameux barbu.

Quinze jours et un déplacement pour rebondir

Samedi prochain, les Franciliens se rendront chez leurs bourreaux anglais sans le moindre objectif comptable. Mathématiquement, ils sont presque éliminés. Mais leur saison n’est pas terminée pour autant. Reste le championnat, où il se doivent, compte tenu de leurs moyens et de leurs ambitions, d’accrocher (au minimum) une place qualificative à défaut d’une qualification directe: "Maintenant, on sait que la Coupe d'Europe c'est fini, on va aller aux London Irish pour faire un bon match et essayer de se rassurer, retrouver des choses simples, de l'envie et repartir sur le Championnat dans quinze jours. Le Championnat, ce sera l'objectif suprême", a déclaré Wisnieswki.

Que peuvent espérer les Racingmen d’un déplacement chez une équipe qui risque de jouer crânement sa chance de qualification européenne ? Pas grand chose... mais le simple fait de se retrouver "sur les fondamentaux", comme la conquête ou la défense permettrait d’inscrire quelques essais tout en gardant son en-but inviolé pourrait mettre un peu de baume au cœur à des Parisiens qui ont le moral en berne depuis de longues, trop longues semaines.

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