Paris crucifié

Par Rugbyrama
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Terrible désillusion pour le Stade français. Les Parisiens se sont inclinés à Londres face aux Harlequins, 19-17, sur un drop de Nick Evans à la...84e minute. Un dénouement bien cruel pour le club de la capitale, qui voit les quarts de finale s'éloigner,

Quand le Stade français quittera officiellement la Coupe d'Europe - a priori lors de la prochaine journée - il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même. Le club parisien a offert sur un plateau les deux victoires aux Harlequins. Au Stade de France, il y a une semaine, les Stadistes n'ont pas réussi à concrétiser leur domination. Au Stoop Stadium, ils se sont laissé endormir par les Anglais après un bon début de rencontre pour finalement se voir poignarder par un drop de Nick Evans à la 84e minute, suite à une séquence de jeu de six minutes qui n'aurait jamais dû avoir lieu...

Pourquoi? Retour quelques minutes en arrière. On est à la 79e minute, le Stade français vient de reprendre le score grâce à un drop de Juan Martin Hernandez, cinq minutes plus tôt. On est alors à cinq mètres de la ligne anglaise et les hommes d'Ewen McKenzie n'ont plus qu'à garder le ballon au chaud et progresser par pick and go. Et par la même, ils peuvent inscrire un essai pour priver les Anglais du bonus défensif. Au lieu de ça, ils décident de ressortir pour le drop d'Hernandez. Sous pression, l'Argentin se ripe complètement. Paris garde le ballon mais Sergio Parisse tape directement en touche...

Paris tambour-battant

Evidemment, les Parisiens n'ont pas perdu sur cette seule action de jeu. Et les Anglais ont tout autant gagné cette rencontre. Appliqués en défense, comme il y a une semaine, ils ont aussi considérablement perturbé la conquête parisienne. En mêlée, mais surtout en touche avec sept ballons perdus sur dix lancers pour le Stade français. A ce niveau de la compétition, c'est énorme. Impardonnable presque. De l'autre côté, les Harlequins ont proposé un rugby solide, s'appuyant sur la botte de Nick Evans et sur les inspirations de Danny Care.

On en viendrait presque à oublier le bon début de rencontre des Parisiens. Sans doute stressés par l'enjeu, les Londoniens se mettent régulièrement à la faute et laissent même Noel Oelschig partir derrière sa mêlée pour aller à l'essai. Après un quart d'heure de jeu, Le Stade français mène 3-11 et se met à rêver d'une prestation maîtrisée comme en Ulster. Il suffira d'un essai de Turner-Hall à la demi-heure de jeu pour remettre les hommes de Dean Richards en selle. La suite ne sera qu'échange de coups de pied dont le dernier portera le coup de grâce.

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