Roncero : "Envie de jouer"

Par Rugbyrama
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Rodrigo Roncero, blessé lors du match Barbarians-Argentine, espère faire son retour dès dimanche pour affronter Leicester.

Où en êtes-vous physiquement ? Pourrez-vous tenir votre place dimanche ?

Rodrigo Roncero.- Physiquement, je me sens bien. Je travaille depuis dix jours avec Alex Marco, le préparateur physique donc je suis en forme. En revanche, je n'ai toujours pas fait un entraînement avec contact. Je vais me tester demain (mercredi, NDLR). Je suis blessé depuis quatre semaines et normalement il faut cinq ou six semaines pour revenir après une fracture aux côtes. Mais j'ai vraiment envie de jouer ce match à Leicester.

Est-ce que c'est difficile de revenir dans le groupe pour un match aussi important ?

R. R.- Je n'ai pas joué avec l'équipe depuis le mois de janvier lors de la réception de Toulouse. Depuis l'équipe n'a fait qu'un match officiel même si c'est vrai qu'il y a eu des matchs amicaux. Je n'ai pas pu m'entraîner comme les autres, mais ce n'est pas difficile de revenir quand tu dois jouer un match comme celui qui nous attend à Leicester.

Votre présence peut être essentielle car la mêlée devrait-être un secteur important de ce match?

R. R.- La mêlée est toujours importante, quelque soit le match. Mais c'est vrai que dimanche, ce sera un secteur très, très important. Si nous perdons dans le secteur de la mêlée, nous n'aurons aucune opportunité pour gagner face à cette équipe de Leicester. Les avants, sur toutes les phases de combat comme la touche, les rucks, les mauls, vont avoir un rôle très important. C'est eux qui vont faire basculer la rencontre.

Justement, face à Bourgoin, la mêlée du Stade français a été chahutée. Etes-vous inquiet ?

R. R.- Tous les piliers qui jouent au Stade français sont très bons et puis ce n'est pas facile d'affronter la mêlée de Bourgoin. Nous n'avons pas été forts en mêlée, mais ce n'est pas la mort. Les piliers qui ont joué sont encore jeunes et pour être un très bon pilier, il faut jouer. Il est essentiel de s'habituer à tous les types de mêlées, de s'habituer aux spécificités françaises, anglaises ou argentines. Ce qui s'est passé à Bourgoin n'est pas grave. Nos piliers manquent juste de temps de jeu.

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