Trinh-Duc : "Cela finira par ne plus passer..."

Par Rugbyrama
  • François Trinh-Duc a passé la pénalité de la gagne, pour le RCT, à Trévise - Champions Cup - 21 octobre 2017
    François Trinh-Duc a passé la pénalité de la gagne, pour le RCT, à Trévise - Champions Cup - 21 octobre 2017
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CHAMPIONS CUP - Auteur d'un 7 sur 9 au pied, avec notamment la pénalité de la victoire à la 82e minute, François Trinh-Duc revient sur la victoire arrachée à Trévise, ce samedi, par le RCT (29-30). En ayant, au passage, une pensée pour Camille Lopez.

Racontez-nous le dénouement de cette rencontre à suspense, une fois la pénalité de Trévise inscrite à deux minutes de la fin...

François Trinh-Duc : Il fallait s'appliquer sur le renvoi court pour espérer récupérer le ballon. Cela a été chose faite. Après sur la dernière mêlée, j'avais confiance en mes avants. Un lancement avait été annoncé mais je savais que ce n'était pas nécessaire, qu'il ne serait pas exécuté. Avec Basta en troisième ligne, nous ne pouvions que la gagner (sourire). Après, une fois que l'arbitre a sifflé, tout le monde se congratulait. Mais, moi, je ne me suis focalisé que sur la pénalité. Elle n'était pas mise et ce n'était pas le moment de trembler. C'était un soulagement de la voir passer. C'était un match à pression. C'est la Coupe d'Europe, ça se joue à rien.

La victoire est au bout du suspense mais le contenu fait plus que laisser à désirer. Comment analysez-vous cette prestation ?

F. T-D. : Nous avons fait le travail, c'est tout. Ce n'est pas un exploit, ce n'est pas abouti mais il fallait gagner cette rencontrer. L'équipe ne passe pas loin de la correctionnelle, encore une fois. Au bout d'un moment, ça finira par ne plus passer... En tout cas, il ne faut plus considérer les Italiens comme l'équipe qui permet d'avoir dix points. Ils ont toute leur place dans cette compétition.

Il y a toujours ce passage où l'équipe perd confiance et perd pied

Une fois encore, le RCT a connu des haut et des bas... Après une entame parfaite, tout s'est encore déréglé. La répétition de ce phénomène vous inquiète-telle ?

F. T-D. : Nous débutons très bien, c'est vrai : avec un peu de réussite, il aurait pu y avoir deux essais en cinq minutes. Mais il y a toujours ce passage où l'équipe perd confiance et perd pied. Nous n'arrivons pas à nous l'expliquer. Sinon, ce serait réglé. Depuis plusieurs semaines, ce scénario se reproduit. Ça a permis aux Italiens d'entrer dans le match et de nous poser des problèmes jusqu'au bout.

Un petit mot sur la blessure (fracture ouverte de la malléole) de votre concurrent au poste d'ouvreur du XV de France, Camille Lopez...

F. T-D. : J'ai appris ce qui lui est arrivé à la fin du match. J'ai connu cette blessure. Ce sont des moments très durs à vivre pour un joueur de rugby. Personne ne mérite un tel sort. Vous savez, il n'y a pas de concurrence. Avec Camille, on a appris à se connaître...

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