Bien débuter sa campagne européenne, la clé du succès pour le RCT

  • Matthew Carraro (Toulon)
    Matthew Carraro (Toulon)
  • Diego Dominguez (Toulon)
    Diego Dominguez (Toulon)
  • Mathieu Bastareaud pris par la défense des Wasps - Wasps-Toulon, 22 novembre 2015
    Mathieu Bastareaud pris par la défense des Wasps - Wasps-Toulon, 22 novembre 2015
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Toulon débute sa saison européenne, samedi, par la réception des champions d'Europe en titre : les Saracens. Un adversaire de poids, mais si le RCT espère aller loin dans la compétition, cela passe par une victoire impérative lors du premier match. Comme lors de ses campagnes victorieuses.

Les Toulonnais vont devoir s'y habituer. Pour la première fois depuis 2013, ils n'attaquent pas la Champions Cup avec la couronne de tenant du titre sur le crâne. Après son échec en quart de finale face au Racing la saison dernière, le triple champion d'Europe avait laissé son trône vaquant. Et hasard du tirage et du calendrier, Toulon débute cette Coupe d'Europe 2016/17 par la réception des Saracens, son successeur au panthéon continental. Tout sauf un cadeau.

Dominguez : "Un match au couteau contre les Saracens"

Les Anglais ont impressionné l'année passée et continuent de faire bonne figure en ce début de saison. A tel point, que les Varois se sont glissés dans le peau de l'outsider pour préparer cette rencontre. Mais peu importe le favori, la victoire demeure impérative pour le RCT s'il veut reconquérir le titre. Je pense qu'il n'y a pas mieux que de débuter contre le champion à la maison. C'est un match au couteau. En Coupe d'Europe, on n'a pas le droit de perdre à la maison. Samedi c'est la victoire à tout prix, ça ne va pas être facile mais on va aller la chercher, résume le manager Diego Dominguez.

Diego Dominguez (Toulon)
Diego Dominguez (Toulon)

On ne va pas dire que c'est déjà un match éliminatoire, mais pas loin, abonde Guilhem Guirado. Car avec leur expérience, les Toulonnais savent que commencer par une défaite n'augure rien de bon pour la suite. Surtout à domicile.

La défaite inaugurale de l'an passé avait entrainé la chute du RCT

La saison dernière, le RCT avait débuté sa campagne européenne par une défaite. La première journée et le match face à Bath avaient été décalés en raison des attentats de novembre. Toulon avait donc commencé par un déplacement aux Wasps, avec à la clé un cinglant revers (32-6). Une défaite qui avait poussé les hommes de Laporte à courir derrière leurs adversaires et à signer un exploit lors des cinq autres matchs.

Mathieu Bastareaud pris par la défense des Wasps - Wasps-Toulon, 22 novembre 2015
Mathieu Bastareaud pris par la défense des Wasps - Wasps-Toulon, 22 novembre 2015

L'an passé, le match aux Wasps ne nous avait pas éliminés mais pas loin car eux avaient pris 5 pts et nous aucun. La poule était compliquée, on s'était qualifié au courage mais on n'avait pas réussi à terminer premiers pour recevoir en quart de finale. Et on sait que c'est prépondérant dans cette compétition, se souvient Guilhem Guirado. En quart, le RCT s'était déplacé à Colombes et était tombé face au Racing (19-16).

3 victoires à domicile pour débuter lors des campagnes victorieuses

Ainsi, les chiffres ne mentent pas. A la suite de cette défaite inaugurale, Toulon perdait sa couronne pour la première fois après trois ans de règne. Car lors de ses campagnes victorieuses, le RCT avait toujours débuté par un succès à la maison. En octobre 2012, le RCT disposait de Montpellier (37-16). L'année suivante, ce sont les Glasgow Warriors qui subissaient la foudre varoise (51-28). Enfin l'année du troisième sacre, Llanelli s'était incliné sur la pelouse de Mayol (28-18).

Et l'année de sa chute, il a commencé par une défaite, certes à l'extérieur. Cette saison, le calendrier offre la possibilité de repartir sur de bonnes bases avec cette réception à Mayol pour la première journée. Car si beaucoup de choses ont changé sur le Rade, les intentions sont toujours les mêmes : Notre objectif, c'est d'arriver en finale. On joue pour ça. Pas pour sortir de la poule. Si on n'arrive pas en finale, ça sera un échec , conclut Diego Dominguez.

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