Toulouse: La qualif’, peut-être, l’honneur surtout…

  • Le deuxième ligne de Toulouse, Joe Tekori, exorte ses coéquipiers lors du match face à l'Ulster
    Le deuxième ligne de Toulouse, Joe Tekori, exorte ses coéquipiers lors du match face à l'Ulster
  • Louis Picamoles (Toulouse) face à Antoine Guillamon (Oyonnax) - 21 novembre 2015
    Louis Picamoles (Toulouse) face à Antoine Guillamon (Oyonnax) - 21 novembre 2015
  • Gaël Fickou (Toulouse) - 21 novembre 2015
    Gaël Fickou (Toulouse) - 21 novembre 2015
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Humilié vendredi dernier en Ulster (0-38), le Stade toulousain devra réaliser un sans faute pour espérer rejoindre les quarts de finale de la Champions Cup. Mais dimanche, face à ces mêmes Irlandais, il s’agira d’abord de laver l’affront…

C’est important d’avoir la chance de prendre notre revanche. Parfois tu te fais marquer par un adversaire et tu n’as d’autres choix que de le ressasser pendant un moment. Là, on va pouvoir tenter de réagir rapidement. Yoann Maestri l’a dit calmement, comme à son habitude, mais on a senti chez le deuxième ligne international que les stigmates de la déculottée enregistrée vendredi dernier en Ulster étaient encore bien vivaces. C’est surtout la défaite et l’écart au score qui sont douloureux. Notre revanche est elle à prendre sur nous-mêmes car on avait de l’ambition sur ce déplacement. On va avoir à cœur de montrer autre chose, a-t-il renchérit.

L’orgueil c’est ce qu’il reste quand il n’y a plus grand-chose d’autre à espérer paraît-il ? Ces deux défaites en trois matchs (face aux Saracens lors de la 1ere journée, NDLR) nous handicapent, c’est une évidence. Mais même si on peut encore se qualifier, on a surtout en tête de montrer un tout autre visage, répond "Mama". Pour espérer inverser la tendance: Il faudra rester dans notre plan de jeu. Il faudra s’engager, être solidaires et surtout beaucoup plus précis. C’est une très belle équipe mais c’est surtout nous qui n’avons pas été au niveau. On a été absents et dépassés. Il faut le garder en tête pour ne plus le reproduire, estime également ce dernier.

Louis Picamoles (Toulouse) face à Antoine Guillamon (Oyonnax) - 21 novembre 2015
Louis Picamoles (Toulouse) face à Antoine Guillamon (Oyonnax) - 21 novembre 2015

Neuf changements par rapport à vendredi dernier…

On n’est plus maître de notre destin mais les Saracens ont continué d’y croire la saison dernière et nous on est déjà passé avec deux défaites…. William Servat a raison, certains exemples accréditent le droit d’y croire encore quand on est supporter du Stade toulousain. La saison dernière Bath, qui était dans la poule de Toulouse, avait terminé premier avec deux défaites tandis que les Saracens avaient terminé parmi les trois meilleurs deuxièmes avec 17 points seulement et deux revers également. Avec quatre points, le Stade peut sans doute se dire qu’en remportant ses trois derniers matchs (déplacement à Oyonnax et réception des Saracens), dont un ou deux avec le bonus offensif, il ne serait pas loin du retour inespéré.

En est-il capable ? Le staff toulousain a en tout cas décidé de relever le défi avec une équipe profondément remaniée par rapport au match aller. Pas moins de neuf changements ont ainsi été effectués avec notamment les absences conjuguées de Flood, McAlister, Clerc, Médard, Kakovin et Flynn, la présence de Picamoles sur le banc, et les titularisations surprises de Kunatani - une première cette saison -, à l’aile, et de Doussain, à l’ouverture.

Gaël Fickou (Toulouse) - 21 novembre 2015
Gaël Fickou (Toulouse) - 21 novembre 2015

Fickou : "Tant qu’il y a une chance on va la jouer à fond…"

Electrochoc ou choix stratégique ? Tant qu’il y a une chance dans cette compétition on va la jouer à fond. On va s’accrocher et se battre jusqu’au bout. On va jouer les matches pour les gagner, affirmait Gaël Fickou avant même de connaître l’identité du XV de départ. Il va falloir que chacun apporte plus. Mettre plus d’engagement, de précision, d’envie et être plus discipliné. Eviter qu’ils franchissent donc rater moins de plaquage, prévient également le trois-quarts centre.

Au match aller les Toulousains en avaient manqué 26 (79% de plaquage réussis contre 93% pour les Irlandais) ! La motivation elle est toute trouvée, on a envie de se "venger" même si ce n’est pas le mot adéquat. On veut montrer un autre visage. Leur montrer que c’était une erreur et que cela ne se reproduira pas deux fois, lâche aussi Fickou. On n’a pas préparé ce match avec l’intensité nécessaire pour un match de ce niveau. Tout le monde a une remise en cause à faire que se soit le staff ou les joueurs. C’est le comportement laxiste que nous avons eu là-bas qui explique beaucoup le résultat final et cette semaine nous avons travaillé pour corriger tout ça, affirme de son côté William Servat. Rendez-vous dimanche, 14 heures…

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