De Cromières : "Je leur donne les moyens de faire leur boulot"

Par Rugbyrama
  • Eric de Cromières (Clermont)
    Eric de Cromières (Clermont)
Publié le
Partager :

Après une saison sportive bien loin des attentes à son sujet, Clermont réalise un excellent début de saison en championnat avec une place de leader bien occupée et un ticket pour les quarts de finale de Challenge Cup. Son président Éric de Cromières nous parle de la vision de son club axée sur la promotion des jeunes issus de la formation ainsi que son rôle de PDG de club de Top 14.

Rugbyrama : Quel est la particularité du fonctionnement de Clermont ?

Clermont s’appuie surtout sur un centre de formation extrêmement solide que nous entretenons. Il nous permet de viser le chiffre de 50% de part de jeunes dans le groupe professionnel.

Comment faire monter ces jeunes dans une équipe de très haut niveau qu’est Clermont ?

On y parvient en ayant une philosophie du centre de formation très bien pilotée par le club professionnel. Ensuite on associe le plus tôt possible les meilleurs éléments des espoirs aux entraînements des pros. Par exemple, je viens à peine d’un entraînement du groupe professionnel où dix espoirs étaient présents.

Et dans ce domaine sportif quel est votre rôle ?

D’abord, le sportif est une entité à part dirigée par Franck Azéma et je n’interviens pas pour composer l’équipe même si je donne parfois mon avis sur la question (rires) ! J’assiste un peu aux entraînements et supervise le recrutement. Et surtout je leur donne les moyens de faire leur boulot.

Quels moyens leur apportez-vous ?

Avant tout ce sont des moyens en personnel. Vous n’êtes pas sans savoir que les staffs sportifs sont composés des entraîneurs mais aussi des vidéastes, des préparateurs physiques, des kinés, des médecins, etc…

Donc vous supervisez les interactions entre les uns et les autres ?

Je m’assure qu’entre eux ça se passe bien car j’ai toute la responsabilité humaine. Il peut y avoir des sujets délicats entre les entraîneurs et le rôle du président est d’éviter que ça tourne mal. Ma première responsabilité est de m’assurer qu’il n’y ait pas ce genre de problèmes.

Quel est la différence entre un président de club et un PDG comme vous ?

En plus de la gestion du domaine sportif, je dois assurer la direction générale du club et c’est ce qui prend le plus de temps.

Propos recueillis par Quentin Put

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?