Papé : "Travailler la précision et le détail"

Par Rugbyrama
  • Pascal PAPE - 04.02.2012 - France
    Pascal PAPE - 04.02.2012 - France
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Le deuxième ligne du Stade français, Pascal Papé, l’un des meilleurs avants français face à l’Italie, retient la victoire pour la première du nouveau sélectionneur Philippe Saint-André, mais entrevoit le travail qu’il reste à accomplir jusqu’au match face à l’Irlande la semaine prochaine.

Quel est votre sentiment après cette première victoire dans le Tournoi face à l’Italie (30-12) ?

Pascal PAPE: Il faut être satisfait. L’objectif, c’était la victoire. On l’a obtenue. Elle n’a pas été simple à se dessiner. Tout n’a pas été parfait, on aurait pu en faire d’avantage et il y a encore du boulot. Mais on a gagné, c’est le principal.

Où est-ce que l’équipe de France a pêché ?

P.P: Nous n’avons pas réussi notre entame de match où nous ne parvenions pas à mettre la main sur le ballon. Notre conquête a été fragile aussi, aussi bien en touche qu’en mêlée. Je le répète, il y a du boulot, mais c’est du travail sur des détails. Il nous faut être plus précis.

Vous évoquez la conquête. Comment expliquez la domination italienne ?

P.P: D’abord par la qualité de cette équipe. Elle a le droit d’être bonne, mais ensuite par la précision. Ces phases en demandent beaucoup. En une semaine de travail en commun, nous n’avons pas eu le temps de tout régler, cela devrait aller mieux la semaine prochaine. Je revois par exemple en touche trois ballons que nous avions en main, mais à cause du froid, à cause de petites erreurs, nous relâchions.

Avez-vous souffert du froid ?

P.P: C’est assez rare de jouer sous de telles températures, mais ce ne doit surtout pas être une excuse. Il faisait le même temps pour nous que pour les Italiens. On était prévenu. Depuis mercredi, on savait que ce serait un critère à prendre en compte, qu’il y aurait du déchet à cause du froid, mais je préfère avoir été sur le terrain que dans les tribunes où il devait faire encore plus froid.

Y a-t-il des motifs de satisfactions après cette rencontre ?

P.P: Bien sûr. L’état d’esprit affiché. On marque quatre essais sans en encaisser aucun, des essais opportunistes en contre. Cela montre notre solidité en défense. On a été costaud. Nos essais ne sont pas trop mal amenés non plus, celui de Wesley Fofana par exemple. Mais il faut être humble ce soir. Il y aura beaucoup de travail cette semaine dans la précision et le détail.

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