O'Driscoll: "On a de la réserve"

Par Rugbyrama
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Brian O'Driscoll concède que l'Irlande n'a pas fait un grand match contre l'Angleterre. Mais il est convaincu qu'elle a la qualité pour l'emporter en Ecosse. De quoi rêver d'un premier sacre dans le Tournoi depuis 1985 et d'un premier Grand Chelem depuis 1948.

Pour la première fois, Declan Kidney a introduit quatre changements dans le XV de départ. Que pensez-vous du retour de votre compère du centre Gordon D'Arcy?

Brian O'Driscoll: Cela fait longtemps qu'on joue ensemble avec "D'Arce", en province comme au niveau international, mais cela fait un certain temps que je n'ai pas joué au centre avec lui. Cette saison, avec le Leinster, il est sur l'aile. Il faut donc rebâtir les automatismes. L'entraînement de la semaine a été important à cet égard. D'Arce mérite cette chance. Après sa blessure, il s'est battu sans relâche, il n'a jamais perdu son calme.

Pourtant Paddy Wallace n'avait pas été mauvais...

B.O.D: C'est dur pour Paddy, car il a fait de bons matches. Mais "D'Arce" apporte quelque chose de différent. C'est pareil pour "Strings" (ndlr: le demi de mêlée Peter Stringer, qui remplace O'Leary). Il a une des meilleures passes du rugby mondial.

Vous avez battu l'Angleterre (14-13). Mais l'Irlande a été tout sauf brillante...

B.O.D: Ce match a montré qu'il faut saisir les occasions quand elles se présentent. Ronan O'Gara n'a pas livré sa meilleure performance face aux poteaux mais sa force de caractère a fait qu'au final, il a passé le coup de pied important, celui qui nous a donné huit points d'avance dont on a eu bien besoin au final. Il y a toujours des enseignements à tirer des matches serrés. On n'a sans doute pas aussi bien joué qu'on l'aurait souhaité. Mais c'était suffisant pour gagner et nous savons que nous avons de la réserve. Il est temps de le montrer.

Ces dernières années, l'Irlande est souvent passée près de la victoire dans le Tournoi avant d'échouer. Pourquoi cette fois-ci serait différente?

B.O.D: Ces déceptions, on doit les utiliser comme un moyen de mûrir, comme une expérience. En 2005, on avait gagné les trois premiers matches avant de perdre les deux derniers... Il faut se souvenir de ça pour s'assurer qu'on gardera une concentration totale pendant 80 minutes face à un adversaire écossais très compétitif, qui sera peut-être outsider mais va aimer cette étiquette.

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