L'heure du rachat

Par Rugbyrama
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Les Bleus n'ont pas d'alternative. Après la claque de Twickenham, tout le monde attend une victoire avec la manière. C'est le minimum.

L'enjeu: Par quoi commencer? Autant le dire tout de suite. La plus éclatante des victoires en Italie ne redonnera pas aux Bleus tout le crédit perdu pendant ce Tournoi. Le sursaut face au pays de Galles s'est vite retrouvé écrasé sous la valise anglaise et la victoire devant Ecosse n'avait rien de transcendant. Le bilan des Bleus restera donc quoi qu'il arrive plutôt négatif. Pour ne pas le rendre ridicule avec deux victoires seulement, comme en 2001, il faut gagner en Italie. Si possible en y mettant les formes. Et pour ça, Marc Lièvremont compte sur l'orgueil des fantômes de Twickenham. "Nous avons voulu donner une chance exceptionnelle à cette équipe de laver l'affront. Nous maintenons notre confiance en espérant que les joueurs sauront réagir et se prendre en main." En qualité pure évidemment, la France est au-dessus. Mais au-delà de l'enjeu collectif, il y a l'individuel, comme le rappelle Cédric Heymans. "Nous sommes bien conscients que si ça se passe mal, beaucoup d'entre nous pourront rendre le maillot. Nous ne sommes que locataires de ce maillot bleu. Maintenant, il faut tout faire pour le garder." Et l'honorer.

L'équipe: Marc Lièvremont a procédé à cinq changements. Le Biarrot Damien Traille, revenu sur le banc et entré à l'ouverture en Angleterre, est aligné à l'arrière. Cela entraîne le repositionnement de Maxime Médard à l'aile. Julien Bonnaire est titularisé en 3e ligne et prend la place de Sébastien Chabal. Au centre, Florian Fritz, favori en début de Tournoi puis suspendu, pousse Mathieu Bastareaud hors du XV de départ. La surprise tient dans la titularisation de Sébastien Chabal. Après son match cauchemardesque, le joueur de Sale a été reconduit, mais en 2e ligne. Au poste de pilier, Barcella et Faure poursuivent leur rotation. C'est le Biarrot qui jouera cette fois.

La stat: 11. A Twickenham dimanche dernier, les Français ont perdu onze ballons dans des rucks à leur initiative. Un chiffre qui a créé l'ire de Marc Lièvremont, lequel n'a pas manqué de rappeler que les Italiens sont particulièrement performants dans ce secteur. Il faut d'ailleurs y ajouter huit ballons lâchés à l'impact.

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