Confirmer

Par Rugbyrama
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Les Anglais, qui restent sur une superbe victoire contre la France, veulent prouver que ce bon match n'était pas qu'un feu de paille.

L'enjeu.- Après la démonstration face à un XV de France qu'ils sont parvenus à ridiculiser dimanche à Twickenham (34-10), les Anglais visent rien de moins que "la perfection rugbystique" contre les Ecossais. C'est le demi de mêlée Harry Ellis qui l"a annoncé, sans grande modestie, dans la presse britannique. Voilà une preuve de la confiance retrouvée des Sujets de Sa Majesté qui, il faut l'avouer, montent en puissance depuis le début du Tournoi. Vainqueurs décevants de l'Italie (36-11) lors de la première journée, ils n'ont pas démérité au pays de Galles et en Irlande où ils se sont inclinés de peu (15-23 et 13-14). La victoire contre les Français pourrait les avoir libérés. Le XV de la Rose a semble-t-il retrouvé une charnière inspirée, une troisième ligne complémentaire et un peu de discipline et les Ecossais ne partent clairement pas favoris. Il ne peut plus remporter le Tournoi 2009, certes, mais il peut définitivement se réconcilier avec son public. Et sauver pour de bon la tête de son entraîneur.

L'équipe.- Aucun changement n'a été effectué par le staff anglais après la convaincante victoire contre l'équipe de France. C'est une première d'ailleurs pour Martin Johnson, qui n'avait jamais aligné deux fois consécutivement le même XV de départ. Un doute a longtemps pesé sur les participations de l'ouvreur Toby Flood, touché à une épaule face aux Bleus, et sur le flanker Joe Worsley, blessé à un pouce. Mais les deux joueurs tiendront bien leur place comme titulaires.

La stat : 1.- En s'imposant brillamment contre la France dimanche, le XV de la Rose a offert à Martin Johnson son premier match référence depuis son arrivée, avant les tests de novembre dernier. En sept matchs à la tête de l'Angleterre, l'ancien troisième ligne n'avait remporté que deux victoires, contre les Pacific Islanders et l'Italie. Ce succès contre les Bleus lui a permis de faire taire ceux qui le mettaient déjà sur la sellette.

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