Bergamasco : "L'Italie a une chance"

Par Rugbyrama
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Le capitaine italien Mauro Bergamasco, suspendu 13 semaines pour mauvais geste, ne sera pas sur la pelouse du Stade de France dimanche pour soutenir ses coéquipiers. S'il refuse de parler de sa sanction tant qu'il n'a pas été entendu en appel, il a accept

Mauro Bergamasco, allez-vous venir au Stade de France dimanche ?

Mauro BERGAMASCO : Je serai dans les tribunes oui.

Cela ne va-t-il pas être trop dur de voir jouer vos coéquipiers?

M.B. : Dur ? Ce sera comme à chaque fois qu'un sportif ne peut pas jouer pour une raison ou pour une autre...

L'Italie ne s'est jamais imposée au Stade de France. A-t-elle des chances de le faire cette année selon vous ?

M.B. : L'Italie a toujours une chance de s'imposer, comme n'importe quelle équipe qui rentre sur n'importe quel terrain. Elle compte beaucoup de nouveaux joueurs qui veulent gagner leur place et qui donneront le maximum. La France et l'Italie ont un jeu différent mais chacune prendra le jeu à son compte et tentera de profiter de toutes les opportunités qui lui seront offertes.

Sentez-vous déjà l'influence de Nick Mallett sur le jeu et sur le groupe ?

M.B. : Bien sûr. Tout le groupe apprend avec lui parce que c'est quelqu'un qui sait écouter et aussi qui aime passionnément le rugby. Ça fait du bien. C'est une bonne succession pour l'équipe d'Italie. Il nous apporte dans tout le jeu en général, dans la motivation, même si il va falloir attendre un peu pour que le jeu qu'il veut mener se mette en place.

Le staff tricolore continue sa politique de rotation avec neuf changements et trois néophytes dans son XV de départ. Est-ce un avantage ou un inconvénient pour l'Italie selon vous ?

M.B. : Cela peut être les deux. C'est un avantage parce que l'équipe de France manquera d'expérience. Mais c'est aussi un inconvénient parce que les jeunes joueurs vont avoir encore plus envie de faire un gros match. C'est mitigé pour nous.

L'Angleterre n'avait pas apprécié que la France n'aligne pas sa meilleure équipe face à elle. Les choses sont-elles ressenties de la même façon côté italien ?

M.B. : On n'y pense même pas ! Nous sommes à un moment de transition avec un nouvel entraîneur et de nouveaux joueurs alors on ne peut pas perdre de l'énergie en pensant à ce que font les autres. La France est une très bonne équipe, qui compte beaucoup de nouveaux joueurs, comme nous. C'est tout.

Quel regard posez-vous sur les prestations de cette équipe de France depuis le début du Tournoi ?

M.B. : C'est une équipe qui est en train de changer, avec des nouveaux entraîneurs. Elle est en train de préparer une Coupe du monde très importante et c'est très courageux d'avoir choisi le Tournoi des 6 Nations pour tester ses nouveaux joueurs. Après, il lui reste du travail. Ce n'est pas en quelques matchs gagnés ou perdus que l'on peut juger de la qualité d'un entraîneur.

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