Les Anglais pas d'attaque

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Vaincus en Ecosse samedi (15-9), les Anglais ont fait preuve d'une stérilité offensive affligeante à Murrayfield. Comme d'habitude…

Il n'y a bien que les Français qui leur réussissent décidément. Après la quatrième journée du Tournoi, les Anglais totalisent deux victoires pour deux défaites et pointent seulement à la quatrième position du classement. Ils avaient (négativement) marqué les esprits dès la première journée en s'inclinant à Twickenham contre le pays de Galles. La courte victoire au Flaminio et celle, pas beaucoup plus flamboyante, au Stade de France, ne furent donc que des feux de paille.

Devant l'Ecosse samedi, les Anglais ont montré leurs limites une nouvelle fois, chahutés en conquête, dominés dans le combat au sol et faisant preuve d'une stérilité offensive affligeante. Incapables de sortir de leur schéma de jeu, à base de pilonnage et de pick and go, les hommes de Brian Ashton n'ont inscrit que cinq essais en quatre matchs. Pour comparaison, la France en a inscrit huit, l'Irlande sept et le pays de Galles onze. Certaines individualités réputées pour leur fougue, comme l'ailier venu du XIII Lesley Vainikolo ou le flamboyant Paul Sackey, semblent complètement perdues dans ce système de jeu limité. Hormis Sackey (justement) une fois hier, ils n'ont jamais semblé en mesure de passer la ligne d'en-but à Murrayfield.

Une marque de fabrique ?

Si le sélectionneur Brian Ashton insistait sur les problèmes de discipline et de défense à la sortie des vestiaires, c'est bien ce manque total de créativité que les observateurs (et les supporters désespérés) du XV de la Rose retiennent. C'est un peu la marque de fabrique d'Ashton depuis qu'il a pris les rênes de l'équipe.

La punition infligée à Danny Cipriani avant la rencontre (annoncé titulaire, il a été évincé jeudi après avoir été photographié en sortant d'une boîte de nuit), va faire parler encore longtemps. Le joueur des Wasps n'aurait peut-être pas changé le court des événements en Ecosse, mais il aurait pu amener la créativité qui le caractérise (et dont Wilkinson n'a pas non plus fait preuve samedi). Malgré leur finale de Coupe du monde, cela fait longtemps que les Anglais ne font plus rêver.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?