Floch: "J'ai mes deux dinosaures"

Par Rugbyrama
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Anthony Floch est ravi de débuter avec ses coéquipiers de Clermont, Aurélien Rougerie et Julien Malzieu, face à l'Italie dimanche. L'arrière tricolore sait que le triangle de trois quarts clermontois a ses automatismes et que ce sera bien utile aux Bleus.

Vous n'avez pas dû être très surpris par votre titularisation comme vous êtes le seul arrière du groupe...

Anthony Floch: Non, mais en tout cas, je suis heureux de débuter avec mes collègues de Clermont, Aurélien Rougerie et Julien Malzieu. J'aurai plus de repères comme ça, c'est bien. Effectivement, on entendait dire qu'il y avait des chances que l'on débute tous les trois. On s'était fait à cette idée d'ailleurs. Quand on a entendu l'annonce, on était donc très contents.

Concrètement, qu'est-ce que ça change d'être avec des partenaires de club en équipe de France?

A.F: Ça fait longtemps qu'on joue ensemble, donc je sais comment défendent Julien et Aurélien. Sur les phases d'attaque, on n'a pas forcément besoin de se parler. Je n'irai pas jusqu'à dire que je sais ce qu'ils vont faire à l'avance mais je connais quand même leurs habitudes. J'ai autant d'affinités avec les deux même si je connais Julien depuis plus longtemps, depuis les cadets en fait.

Vous connaissez même leurs courses?

A.F: Oui, je sais comment ils fonctionnent, il n'y a pas vraiment de surprise avec ces deux-là. Quand je suis en difficulté, je sais que je peux donner le ballon à mes deux dinosaures à côté. Il n'y a pas de souci car ils sont gaillards tous les deux. Si vous voulez essayer...

Ce trio, est-ce l'idéal pour le jeu d'attaque voulu par le trio d'entraîneurs?

A.F: On va rester dans ce que le staff a mis en place. Jouer mais sans faire n'importe quoi non plus. On a commis des erreurs contre l'Angleterre qui n'a pas beaucoup joué et qui s'est contentée de défendre dans un match avec peu d'intensité. On va essayer de ne pas les répéter contre l'Italie, où ce sera complètement différent.

C'est a priori moins de pression aussi...

A.F: Tout le monde dit que l'Italie est l'équipe la plus faible mais là, on n'a vraiment pas le droit à l'erreur. Contre l'Angleterre, on peut se dire que c'est quand même le dernier finaliste de la Coupe du monde... Donc, là je ne suis pas sûr qu'on puisse dire qu'on a moins de pression.

Ce que vous demande le staff tricolore dans le jeu, c'est peu similaire à ce que vous demande Vern Cotter à Clermont...

A.F: Ce n'est pas tout à fait pareil. En club, on a plusieurs années pour se régler. Là, on a moins de temps. C'est plus de place pour l'initiative, c'est moins calculé. Ça peut avoir du bon et les automatismes acquis en club ne nous empêchent pas de développer quelque chose de différent avec l'équipe de France. Il y a aussi une part d'initiative à Clermont.

Au début du Tournoi, l'empreinte était toulousaine dans le XV de France. Avez-vous envie de donner cette fois une touche clermontoise?

A.F: Il n'y a pas de clan. On a simplement parlé entre nous de faire un bon match.

Le souvenir du Tournoi 2007 où vous n'avez pas joué alors que vous figuriez dans le groupe des 40 est-il encore présent?

A.F: J'étais arrivé avec l'espoir de jouer et au fil des semaines, il est parti. Ça m'a fait mal car je n'ai pas eu l'opportunité de montrer ce que je savais faire. Mais dès que je suis rentré dans mon club, j'avais faim de jouer et j'étais content de retrouver mes copains. Ça reste donc une belle expérience mais aussi une déception que j'ai vite oubliée.

Avez-vous l'impression, par rapport à une période peut-être plus figée, que les cartes sont redistribuées à votre poste?

A.F: Les entraîneurs veulent voir plusieurs joueurs. Ils se laissent le temps de préparer un groupe, de trouver la bonne solution. C'est bien pour nous. Maintenant, je ne sais pas s'il y a une hiérarchie. Cédric a montré de très belles choses, à mon tour de prouver que j'ai ma place et que l'on peut compter sur moi.

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