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XV de France - "On ne peut pas nous reprocher d’essayer d’être intelligents" : Fabien Galthié accorde un long entretien à Midi Olympique

Par Simon VALZER, envoyé spécial
  • Le sélectionneur jette un dernier regard douloureux sur l'échec à la Coupe du monde avant d'évoquer la suite, sa méthode, ses ambitions, son approche statistique du rugby et les critiques qui peuvent en découler.
    Le sélectionneur jette un dernier regard douloureux sur l'échec à la Coupe du monde avant d'évoquer la suite, sa méthode, ses ambitions, son approche statistique du rugby et les critiques qui peuvent en découler. Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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En marge de la première conférence de presse de son deuxième mandat, le sélectionneur Fabien Galthié nous a accordé un long entretien. Il y assume entre autres la responsabilité de l’échec des Bleus en quart de finale, évoque le travail de remise en question entamé depuis un mois, son approche des fameuses «datas» et cite de nouveaux prétendants au maillot bleu.

Où en êtes-vous de votre analyse de l’échec à la Coupe du monde 2023 ?

Aujourd’hui, clairement, nous sommes et je suis déçu. Je ressens toutes les émotions négatives qui vont avec la défaite. Je le dis avec franchise et honnêteté : nous avons échoué dans notre conquête du Graal, après avoir gagné 80 % de nos matchs, après nous être préparés à mon sens de la meilleure des manières, nous avons perdu en quarts de finale face à l’Afrique du Sud, d’un point. Les enseignements, nous sommes en train de travailler dessus, je travaille dessus. Le seul diagnostic que je peux vous donner, c’est que nous devons faire mieux et ce, de toutes nos forces. Il faut procéder par étapes. D’abord, quand il y a beaucoup d’émotions, il faut retrouver la lucidité pour avoir une analyse juste. J’ai réuni pour la première fois une partie du staff émergent et à partir du mois de décembre, on va travailler avec le staff complet. On va continuer à "s’entraîner à entraîner" avec les moins de 20 ans, sur deux séquences. Nous aurons aussi deux séminaires qui vont nous permettre de co-construire avec Jean-Marc Lhermet et Florian Grill, la nouvelle direction sportive et politique ainsi que la nouvelle organisation autour du XV de France qui va nous permettre de continuer à être performants.

Avez-vous déjà identifié des axes de progression ?

L’élément le plus évident et le plus simple, c’est de continuer à vivre ce type de match. L’équipe a 27 ans et 33 sélections de moyenne. Dans quatre ans, elle peut avoir deux ans et demi de plus et 50 sélections de moyenne. C’est une expérience collective, individuelle et une maturité qui nous permettra de mieux gérer des moments déterminants. En même temps, il ne faut pas non plus se faire trop mal. Les faits suffisent. Nous avions, nous avons, et nous aurons tout ce qu’il faut pour continuer à performer. La défaite est là. D’un point. Un point, ce n’est rien. Mais un point, c’est tout. Quand on analyse le match, je leur dis qu’il ne faut plus se faire trop de mal.

Vous dites cela aux joueurs ?

Oui, et au staff…

Je suis responsable. C’est mon échec, je l’assume.

Vous vous le dites aussi ?

Moi, je suis responsable. C’est mon échec, je l’assume. On peut employer le mot avec courage, avec lucidité. Je dois chercher, je dois comprendre. C’est ce que je fais depuis un mois. Et une de mes conclusions, c’est celle-là: parfois, des choses qui doivent arriver n’arrivent pas. Il ne faut pas se faire trop de mal non plus parce qu’on ne maîtrise pas tout. La chose n’est pas arrivée. C’est notre destin, la réalité. Continuons à nous entraîner, sans concession. Poussons l’exigence sans limite.

À quelles autres conclusions êtes-vous arrivé ?

C’est surtout celle-là. Le reste, je l’ai rendu public en livrant une analyse pointue de notre match. Ce que je dis aux joueurs et au staff, c’est qu’il ne faut pas trop creuser, sinon on va creuser un trou dont rien de bon ne ressortira.

Est-ce que cet échec vous a conduit à repenser votre approche des datas ?

J’entends bien la discussion qu’il y a autour de l’analyse de la donnée. Mais on ne peut pas nous reprocher de ne pas préparer nos matchs et de ne pas être intelligents. Travailler avec l’analyse, c’est être intelligent. En rugby, il faut l’être, individuellement et collectivement. L’analyse nous permet de regarder le passé pour mieux anticiper le futur et prédire ce qu’il va se passer. Quand tu passes de 33 % à 80 % de victoires, c’est que tu as réussi à modifier quelque chose qui était ancré depuis 10 ans. Il ne faut pas remettre en question l’intelligence qui permet de jouer de la manière la plus juste possible. Et cela a été encore démontré sur ce match-là. évidemment, c’est une défaite mais il y a des faits de jeu et des décisions qui nous concernent, d’autres non maîtrisés et qui ne nous concernent pas.Ces faits nous ont impactés, je pense, sur la partie émotionnelle. Nous avions beaucoup travaillé ce secteur pour être forts, et rester en position de gagner les matchs jusqu’au bout. C’était le cas encore. Parfois, nous avons réussi à transcender et à gagner ces matchs. Parfois non. Sur nos neuf défaites, sept étaient à moins d’une marque au pied. Sur la méthode, nous allons continuer à nous améliorer. Nous avons déjà des pistes sur la façon de nous entraîner, de nous préparer… Être encore plus justes, plus efficaces. Mais j’entends ce débat sur les datas, qui est devenu presque caricatural. Encore une fois, on ne peut pas nous reprocher d’essayer d’être intelligents.

Quelles sont ces pistes sur la façon de vous entraîner ?

On va continuer à travailler comme on le fait, parce que cela nous a rendus performant, même sur le dernier match. Mais nous avons identifié des points d’amélioration sur la préparation du match car nous n’aurons que très peu de temps pour préparer le premier match. Nous avons tout de même quatre années de vécu, cela nous aide aussi. Ce que je peux vous dire, c’est que nous avons, avec Nicolas Jeanjean et la performance, déjà identifié ces dix jours qui nous mèneront vers France-Irlande.

Ce vendredi, alors que vous simuliez l’entraînement du mercredi après-midi avant le prochain France-Irlande, vous avez expliqué à vos jeunes joueurs qu’après trois rucks, l’équipe d’Irlande concéderait forcément une pénalité… N’est-ce pas une utilisation abusive des datas ?

Ce n’est pas tout à fait ça. On sait que dans certaines zones, il y a de grandes chances pour qu’on soit en position favorable après trois rucks contre les Irlandais. Et dans des zones de marque. On ne peut pas empêcher l’équipe de France d’avoir un plan. On dirait que maintenant, il ne faut plus avoir de plan… Ceci dit, on peut toujours essayer !

À vous entendre, on redoute parfois que vous soyez aveuglé par ces données…

Je ne sais pas… Moi, j’écoute les joueurs de l’équipe de France de rugby qui travaillent depuis quatre ans avec moi et je n’ai pas l’impression qu’ils soient aveuglés, ou que ça les ait empêchés de gagner des matchs et devenir des grands joueurs. Ce sont des champions bien équilibrés, qui ont des vertus et ça, ce n’est pas de la data. Ils sont courageux, altruistes, ambitieux, travailleurs, ils mettent leur corps sur la ligne. Et dans le travail, il y a sa qualité, son analyse et les outils pour évaluer cette qualité. C’est intéressant, ce débat… J’entends. Mais le sens de l’histoire ne me paraît pas remettre en question l’utilisation des datas.

Certaines critiques, notamment celle de Richard Dourthe, avaient été assez lourdes par rapport à votre utilisation des datas. Entendez-vous ces critiques ?

Bien sûr que je les entends. Tout le monde peut s’exprimer et porter des jugements sur le XV de France, ses entraîneurs et son sélectionneur. Chacun est responsable de ses mots et de sa vision. Je suis très à l’aise avec la critique, qu’elle aille dans notre sens ou non.

Que lui répondez-vous ?

Je n’ai pas de réponse, chacun est libre de s’exprimer, j’entends et je respecte. En revanche, l’analyse fait partie de notre travail. Notre job est de faire entrer une équipe de France « intelligente » sur le terrain avec un plan, co-construit avec les joueurs, en plus de toutes les vertus que nécessite ce jeu.

D’autres sélectionneurs étrangers, comme Graham Henry ou Clive Woodward, ont connu l’échec sur leur premier mandat avant de décrocher un titre de champion du monde sur leur second. Leurs parcours vous inspirent-ils ?

C’est drôle que vous me parliez de ça, parce qu’il y en a deux d’entre eux qui m’ont écrit au lendemain du match. Deux qui ont connu cette expérience-là. J’ai cité une de leurs phrases : parfois, les choses qui doivent arriver n’arrivent pas. Et j’ai trouvé ça très juste. Et dans leur message, il y avait aussi ce conseil, ou ce partage d’expérience : le temps permettra de clarifier des choses qui semblent évidentes.

Qui sont-ils ?

Je ne préfère pas vous le dire. Mais j’ai eu deux très beaux témoignages de références que vous avez évoquées. Ces hommes ont connu le succès et aussi la difficulté.

Qu’avez-vous ressenti à la lecture de ces messages ?

Le lendemain vous savez… On lit sans lire. Ces deux-là ont touché le Graal mais ils ne sont pas français. À chaud, je n’ai rien ressenti. Mais avec le temps, je suis revenu dessus. Le temps a fait son effet et j’ai compris ce qu’ils ont ressenti et ce qu’ils ont voulu partager.

J’ai pris le parti de protéger les joueurs, de ne sélectionner les meilleurs que huit matchs. Les autres nations les font jouer douze tests

Cela vous inspire ?

Ils sont passés par des territoires que nous empruntons depuis un mois. C’est intéressant d’écouter ce qu’ils ont à partager.

Avez-vous le pressentiment que ce deuxième mandat sera plus difficile, du fait que le XV de France ira certainement se frotter à la Nouvelle-Zélande et à l’Afrique du Sud, chose qu’il n’a pas faite sur le premier mandat ?

On va prendre étape par étape. Comment va-t-on fonctionner ? Est-ce que je repars sur une équipe de France qui ne joue que huit matchs dits « prémiums », où l’on ne joue que novembre, février et mars sans jouer les tournées à l’extérieur, avec une équipe de France « développement » pour les tournées d’été ? Le calendrier va changer dans deux ans, comment allons-nous jouer ? Ce sont des discussions que nous allons avoir avec Jean-Marc (Lhermet), avec la Ligue… Moi, j’ai pris le parti de protéger les joueurs, de ne sélectionner les meilleurs que huit matchs. Les autres nations les font jouer douze tests, au minimum. Nos meilleurs jouent donc moins de grands matchs internationaux que les autres, un tiers de moins. Continuons-nous comme ça ? Les discussions vont être intéressantes. Mais quand on évolue dans le niveau international, il faut d’abord accepter de se jeter dans l’inconnu.

Quelle sera votre temporalité ? Partirez-vous sur une flèche du temps de quatre ans ou plutôt sur quatre flèches d’un an ?

Nous avons co-construit la métaphore de la flèche du temps parce que nos matchs étaient connus sur quatre ans, même si le Covid a cassé une partie du programme. Pour l’heure, il faut porter une vision à court terme et à long terme. J’aurais aimé amener l’équipe à une moyenne de 45 sélections au lieu de 33 mais nous avons fait d’autres choix par rapport à notre spécificité française. Maintenant, nous allons nous réunir tout au long du mois de décembre pour modéliser une vision qui ne sera que partielle, puisqu’une partie n’est pas encore très bien identifiée après la deuxième année avec le projet de nouvelle compétition internationale (la Nations Cup). On va donc travailler sur les deux premières années visibles. Il faut aussi prendre en compte la présence de Jean-Marc Lhermet et la nouvelle politique fédérale avec qui nous devons co-construire notre vision. On aura finalisé tout cela début janvier.

Comment avez-vous choisi Patrick Arlettaz ?

Patrick fait partie de ces entraîneurs qui sont attirés par l’attaque. Quand j’allais le voir à Perpignan, je lui disais souvent : "Patrick, tu ne me parles que de l’attaque… Et la défense ?" (rires) Il est obsédé par l’attaque. Maintenant, il va devoir faire bon ménage avec Shaun Edwards… Je l’ai prévenu que ce serait 50/50 ! Je sentais chez lui une grande appétence. Et ce que j’aime dans son parcours, c’est qu’il a ferraillé avec des équipes qui ne gagnaient pas les compétitions. Des équipes qui jouaient le maintien, qui descendaient, qui se relevaient, qui remontaient. Ça, ça forge une expérience, un caractère, un homme quoi.

Fabien Galthié, accompagné de Patrick Arlettaz et Nicolas Jeanjean.
Fabien Galthié, accompagné de Patrick Arlettaz et Nicolas Jeanjean. Midi Olympique - Patrick Derewiany

Même question pour Laurent Sempéré ?

Avec Laurent j’étais dans l’observation. C’est facile : je voyais au Stade français un paquet d’avants dominant depuis qu’il l’avait pris en charge. J’ai regardé les performances du pack. Il était disponible après un changement d’organisation au Stade français et j’ai proposé à Laurent cette opportunité.

Quid de la montée en responsabilité de Nicolas Jeanjean ?

En quatre ans, tout le monde a grandi. Nicolas faisait partie de ceux qui pouvaient monter en compétences, en interne. En six ans, il s’est nourri de Thibault (Giroud), il l’a nourri et il y a eu un vrai transfert de compétences avec la personnalité qui est propre à Nicolas. Je peux aussi parler de Raphaël (Ibanez) qui est toujours le manager général de l’équipe de France mais dont le rôle va évoluer. Il faut le saluer et saluer son travail pendant quatre ans. Il fait partie du staff qui a eu 80 % de victoires. Le travail a été très bien fait, par Raphaël et par tout le staff. Dans son contrat, ses compétences sont élargies : le travail à World Rugby avec 17 commissions où la France doit être représentée. C’est un travail important. Le travail avec la Ligue, continuer à développer le lien et la relation avec les clubs, ainsi que la formation. Développer l’esprit Bleu, aussi ; l’importer vers les autres équipes de France. Il aura une mission marketing également. Pour résumer, il va avoir des fonctions plus transverses.

Venons-en aux joueurs : certains postes interrogent, car le réservoir paraît limité, comme le poste de pilier droit…

J’entends ce que vous dites. Quand j’ai pris le poste il y a quatre ans, on me disait qu’on n’avait pas de pilier droit, de deuxième ligne droit, de centre… Et quand on a commencé à gagner des matchs, on a trouvé le réservoir immense. Idem quand on a fait jouer l’équipe développement, qui réussissait avec un nombre très faible de sélections… Il faut faire confiance à la méthode.

La méthode est toujours de suivre 70 à 80 joueurs en même temps ?

La méthode, c’est un travail acharné du staff qui suit chaque joueur sélectionnable au millimètre. Une relation privilégiée avec les joueurs… C’est ça la méthode.

Pouvez-vous nous confirmer que le pilier Uini Atonio sera avec vous ?

On n’a pas encore partagé sur la sélection, donc difficile d’échanger avec vous sur ça. Vous avez lu qu’il était intéressé pour repartir sur une période avec l’équipe de France. Nous, on va choisir les meilleurs piliers droits. Et parmi les meilleurs piliers droits, Uini Atonio est candidat.

Il y a quatre ans, vous aviez fait le choix d’écarter des trentenaires. Est-ce que c’est une réflexion que vous menez maintenant ? Des joueurs comme Cyril Baille, Charles Ollivon ou Jonathan Danty arrivent dans cet âge…

On redémarre tout juste, donc toutes les réflexions seront à mener avec le reste du staff. Quand on a démarré il y a quatre ans, l’équipe avait 24 ans de moyenne d’âge et 8 sélections en février 2020. Là, on va redémarrer avec une équipe qui, contre l’Afrique du Sud, avait 27 ans et 33 sélections. L’idée c’est de faire mûrir ce groupe, ces joueurs leaders, et voir si les joueurs que vous avez cités sont en capacité de pousser le curseur et d’aller à quatre ans de plus. Je pense que c’est jouable pour la majorité d’entre eux, même si c’est un long chemin, surtout dans le championnat de France et au niveau international. Moi, je veux les accompagner du mieux possible car ce sont des grands joueurs.

Gaël Fickou fera bientôt partie de ces trentenaires mais à la différence des autres, il a semblé marquer le pas durant le Coupe du monde. Quel regard portez-vous sur lui ?

J’entends votre remarque et je pense que Gaël entend aussi. On en a parlé et il m’a confié qu’il attendait plus de lui-même. C’est un champion vous savez, il est très lucide sur sa performance, sur sa vision et ses ambitions. La réponse, c’est lui qu’il l’a et qui va l’apporter. Tout ça, je le partage de manière intime avec les joueurs. Quand on se retrouvera le lundi à Marcoussis pour préparer France - Irlande, on va faire des débriefings sans concession entre nous, comme on l’a toujours fait. Cela restera entre nous mais il n’y a pas de limite à l’exigence. On est très à l’aise là-dessus. On entend la critique, on l’accepte. Gaël l’accepte aussi. On assume. Le challenge qu’a Gaël est intéressant mais nous l’avons tous, pour diverses raisons.

Donnez-nous le temps, donnez-leur le temps de digérer

Maintenant que la participation d’Antoine Dupont aux Jeux Olympiques est actée, quelle est la hiérarchie au poste de demi de mêlée ?

Je ne peux pas répondre à cette question puisque le comité de sélection ne s’est pas encore réuni. Le ranking n’a pas été fait. À la mêlée, nous aurons les joueurs de Coupe du monde (Maxime Lucu et Baptiste Couilloud, NDLR), ainsi que Baptiste Serin qui a vécu la préparation, et Nolann Le Garrec qui est venu plusieurs fois avec nous. On rajoutera peut-être d’autres potentiels.

A l’ouverture, qui trouverons-nous derrière Matthieu Jalibert ?

Antoine Hastoy est toujours avec nous. Mais moi, j’ai envie de dire que nous avons déjà ces joueurs qui ont fait la Coupe du monde. Il faut accepter de les voir un peu moins brillants, performants… On ne peut pas leur demander, après ce qu’ils ont vécu pendant quatre ans de rentrer sur un terrain et de retrouver… Vous savez, la performance ou la sous-performance ne tient à rien. C’est comme un point : ce n’est rien mais c’est tout. Ils en sont là. Donnez-nous le temps, donnez-leur le temps de digérer. De toutes nos forces, on va s’engager à guérir, à accepter, à dépasser et à transcender cet évènement.

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Les commentaires (12)
Tchavo Il y a 5 mois Le 28/11/2023 à 00:23

L'intelligence tout comme la modestie ça ne se décrète pas , ça ne souffre pas de diplôme , c'est inné , on est intelligent ( et ou ) modeste où on ne l'est pas .
D'ailleurs se prétendre intelligent ou modeste c'est déjà ne plus l'être .

Djive-ST Il y a 5 mois Le 27/11/2023 à 18:01

Les statistiques (Datas) rend intelligent ? Analyser une défaite c'est quand même une base pour se reconstruire et repartir !

MerciGuy Il y a 5 mois Le 27/11/2023 à 14:48

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