Transferts - 89 chômeurs listés parmi les joueurs professionnels
La LNR, la FFR et Provale ont conjointement décompté quatre-vingt-neuf joueurs sans club. Jusqu’à quand peuvent-ils trouver un employeur ?
Comme à chaque intersaison, le rugby professionnel compte son lot de joueurs sans club et la semaine dernière, la liste des chômeurs envoyée aux managers de Top 14 et Pro D2 ainsi qu’aux dirigeants des deux divisions nationales recensait quatre-vingt-neuf individus sans emploi. Depuis que ces noms-là ont été mis à disposition des entités professionnelles, certains d’entre eux ont trouvé un nouvel employeur et à ce titre, on citera ici l’ancien centre du Stade français, Théo Dachary (Dax), l’ex-attaquant de l’Aviron bayonnais Yann David (Biarritz), le pilier gauche rochelais Hayden Thompson-Stringer (Pau) ou encore le Perpignanais Piula Fa’asalele (Toulouse, en tant que joker Coupe du monde).
Retrouvez l'intégralité des départs et des arrivées en Top 14, club par club... Voici le tableau des transferts\ud83d\udc40https://t.co/mG9YBrJopf
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) July 3, 2023
Les autres ? Pensionnaires du Top 14, de Pro D2, de Nationale ou parfois de Fédérale 1 (sous contrat de pluriactif), ils ont en théorie jusqu’au 1er août pour trouver un nouveau contrat. "En cette saison de Coupe du monde, nous expliquait mercredi un manager du Top 14, le délai va peut-être être allongé d’un mois, soit jusqu’à ce que les équipes internationales livrent à World Rugby leur liste définitive de trente-trois joueurs sélectionnés pour la compétition." à ce titre, les équipes impactées par le Mondial auront le droit à un joker pour deux joueurs sélectionnés et, une fois les listes officielles annoncées par les sélectionneurs, les besoins des uns et des autres pourront à ce titre être revus à la hausse ou à la baisse, selon le cas…
Seize piliers, un seul ouvreur…
Si la liste des chômeurs n’est pas rendue publique par la Ligue nationale de rugby, la FFR et le syndicat Provale, c’est pour répondre au souhait des joueurs concernés, ceux-ci ne désirant pas apparaître en position de faiblesse et, par ricochets, inquiéter leurs proches. Afin de respecter les desiderata des uns et des autres, nous ne communiquerons donc pas les patronymes des chômeurs du rugby pro. En revanche, on compte aujourd’hui parmi eux seize piliers, douze talonneurs, dix deuxième ligne, quinze troisième ligne, treize demis de mêlée, huit centres, onze ailiers, deux arrières et un seul demi d’ouverture. Parmi ces quatre-vingt-neuf individus, quarante-huit possédaient la saison dernière des contrats professionnels en Top 14 ou Pro D2 (contrats LNR) quand les autres étaient employés par la FFR (pour les septistes par exemple) ou sous contrat avec des centres de formation.
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