Oscars Midi Olympique - Entre Toulouse et Paris, le train des Oscars, et son parfum de nostalgie

  • De nombreuses personnalités étaient présentes dans le train des Oscars De nombreuses personnalités étaient présentes dans le train des Oscars
    De nombreuses personnalités étaient présentes dans le train des Oscars Midi Olympique
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Nous avons croisé plusieurs anciens oscarisés dans le wagon spécial affrêté par Midi-Olympique. Quelques grands noms nous ont livré leurs souvenirs.

Un TGV Toulouse-Paris avec arrêts à Agen, puis Bordeaux. La route vers la cérémonie des 70 eme Oscars de Midi-Olympique n’avait rien d’un pensum. Elle a servi de point de ralliement à une grosse pignée de gloires. Et elle fut rythmée à chaque étape par la montée de quelques Oscars du passé, charriant leur lot de souvenirs, ceux du zénith de leur carrière, quand ils caracolaient sous le maillot bleu. Jean-Claude Skréla, Philippe Bénetton, Abdelatif Benazzi nous ont confié leur sensations et leurs souvenirs de ces instants privilégiés. Le plus ancien, Jean-Claude Skréla fut couronné en 1976, à 27 ans . Il évoque : "Une surprise d’abord. Je ne m’y attendais pas. Mais j’étais très heureux évidemment. Avec le recul, je me rends compte que dès la saison suivante, cette récompense m’a servi car je voulais assumer cette distinction, je voulais rester à ce niveau, pour ne pas décevoir et ça m’a fait vivre une saison 76-77 merveilleuse puisque nous avons réussi le Grand Chelem avec le XV de France, après l’avoir manqué de peu en 76, face aux Gallois et avant de le relouper de peu en 78, toujours face aux Gallois. La cérémonie à l’époque n’avait pas le même retentissement, mais ce matin en partant de chez moi, j’ai regardé le trophée qui à l’époque, était un soulier."

Le Wagon des Légendes va entrer en gare, voie C. Éloignez-vous de la bordure du quai s'il vous plaît !#OscarsMidol pic.twitter.com/dcQWIAtWXv

— Midi Olympique (@midi_olympique) June 23, 2023

Jean-Claude avait 27 ans, il jouait au Stade Toulousain comme troisième ligne . Mais attention, le stade Toulousain d’alors n’avait rien à voir avec la "machine de guerre" qu’il est devenu. "C’était une période très compliquée, en plus à Toulouse, le rugby en général n’avait pas la popularité d’aujourd’hui. On jouait aux Ponts-Jumeaux dans un stade qui ne faisait pas toujours le plein. J’arrivais du Gers et ça m’avait surpris. Toulouse avait failli descendre, on s’était mobilisé et ces difficultés m’avaient tiré vers le haut."

Cet Oscar a marqué le début de ma meilleure période

Philippe Benetton a reçu l’Oscar en 1993, fringant avant-aile d’Agen. "C’était le travail de toute une équipe. Le club jouait le haut du tableau. Notre collectif mettait en valeur quelques individus. Je me susi senti porté par cette dynamique. Il y avait alors une exigence terrible à Agen, ça nous profitait à tous et, quand nous étions moins performants, il y avait des gens qui nous le faisaient savoir, croyez moi. Cet Oscar a marqué le début de ma meilleure période." A côté de lui, Abdelatif Benazzi, son numéro 8 ajoute avec malice, "Ses coéquipiers jouaient pour lui, on a tout fait pour le faire briller, quand on a vu qu’il était bien placé. Cet oscar, il nous le doit." La troisième ligne du SUA était alors composée de Benetton, Benazzi et de Philippe Berniès.

A l’arrêt de Bordeaux, un jeune candidat au trophée 2023 monte dans le wagon : Emilien Gailleton, trois-quart centre de Pau, formé à Agen. Philippe Benetton, et lui entament un long dialogue : "Nous avons parlé du pays, il a débuté à Cahors, comme moi et comme Abdel d’ailleurs. Il est passé par le centre de formation du SUA et je suis de très près sa progression. Je pressens qu’il va faire une très grande carrière ." Abdelatif Benazzi de surenchérir : "On imagine qu’il sera le Philippe Sella du futur, mais il faut se dépêcher de le sélectionner. Il est de souche anglo-saxonne, je crois." (Emilien Gailleton est né en Angleterre). Les Serge Blanco, Dimitri Yachvili, mais aussi par Jérôme Gallion et Pierre Villepreux qui, géographie oblige, avaient emprunté une autre ligne SNCF n’ont pas pu ne pas céder à leur tour au parfum de la nostalgie. Ce long voyage balancé par le roulis du chemin de fer ressemblait donc à un délicieux retour en arrière, sur le sentier de leur jeunesse dorée.

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Les commentaires (1)
Gcone1 Il y a 10 mois Le 23/06/2023 à 17:29

Toulouse -> Paris via Bordeaux !
Non sens ! Qui profite à qui ?