Amateurs - Un joueur de Boucau-Tarnos déplore des insultes racistes prononcées par un supporter d'Orthez

Par Yanis Guillou
  • Amateurs - Une insulte raciste aurait été entendu sur un terrain en Fédérale 2
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FÉDÉRALE 2 - Alors que le sort de la rencontre entre le Boucau-Tarnos Stade et l'US Orthez s'est joué dans les derniers instants du match, un accrochage aurait conduit à des insultes racistes de la part d'un spectateur d'Orthez à l'encontre d'un joueur de Boucau-Tarnos. Ce dernier confiait ce qu'il a entendu auprès de France Bleu Pays Basque. 

Le match entre le Boucau-Tarnos Stade et l'US Orthez a viré à la catastrophe. Alors que les visiteurs l'ont emporté d'une courte marge dans le Pays Basque, un accrochage entre les deux équipes a vu le jour en fin de partie. De cette brouille générale, est ressortie un terme : "Sale noir". Cette insulte raciste, elle aurait été prononcée par un spectateur, sur le bord du terrain, à la 78e minute. Âgé de 23 ans, le joueur victime racontait dans les colonnes de France Bleu Pays Basque : "C'était un match tendu, ils avaient la victoire en main, et on essayait de revenir. Ça a d'abord chauffé sur le terrain, puis il y a eu ces mots de la part d'un spectateur, et là ça a dégénéré sur le terrain et en tribune".

"Orthez ne respecte ni les valeurs du rugby"

Alors que d'autres membres du club auraient entendu l'insulte raciste, ni les arbitres, ni le représentant fédéral ne les ont entendus. Une chose qui fait que cela n'a pas été notifié dans le rapport du match. "Même si certains adversaires, dont le capitaine, qui est exemplaire, sont venus me voir après le match, pour moi, dès lors que l'auteur de ces mots n'est pas dénoncé pour ne serait-ce que s'excuser, cela signifie que le club cautionne. Pour moi, Orthez ne respecte ni les valeurs du rugby, ni les valeurs en général, ni les joueurs de couleurs qui évoluent avec son maillot", a lancé le joueur concerné, alors que le staff d'Orthez n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet. Toujours selon France Bleu, la victime et ses dirigeants pourraient prendre la décision, dans la semaine, d'entamer des poursuites judiciaires. 

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