La Rochelle - Toulouse : Ô Rattez
Sur courant alternatif depuis le début de la saison, le Stade Rochelais a réalisé sa première grosse performance à domicile contre le champion toulousain grâce notamment à des trois-quarts explosifs.
Vincent Rattez n’est pas très épais mais pourtant l’arrière rochelais a faim. De temps de jeu, de ballons et de relances. Face à Toulouse, le recalé du XV de France (et on se demande bien pourquoi après sa performance) s’est d’abord ennuyé lorsque les débats furent une histoire de gros durant 25 minutes. Puis à la 26e minute, il s’est pour la première fois mis en évidence dans son style caractéristique pour déstabiliser la défense toulousaine. Vitesse, crochets dévastateurs, prise d’initiative, il a éclaboussé de toute sa classe une rencontre où on longtemps cru qu’elle ne serait qu’une bataille physique. Un score étriqué à la mi-temps (9-6) avant dix minutes de folie au retour des vestiaires.
Liebenberg d’abord permettait aux locaux de prendre 10 points d’avance au terme d’une action rondement menée par les trois-quarts et magnifiée par un nouveau geste de grande classe de Uini Atonio. Puis Retière 4 minutes plus tard y allait de son sprint pour ouvrir la voie à un bonus offensif. Survenait alors le paradoxe Rattez. Impressionnant sur le 3e essai où il se joue des avants toulousains pour porter le score à 28-6, il est fautif et gourmand quelques minutes plus tard en voulant relancer de son propre camp avec un coup de pied par dessus, contré et offrant l’essai à Tekori. « Je fais cette boulette qui était évitable. J’entends «en avant » et je veux jouer l’avantage mais je sais que dès qu’il y a un jeu au pied, il n’y a plus d’avantage. Un peu déçu pour les copains » réagissait l’arrière en conférence de presse.
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