Plouzané, vers une nouvelle désillusion ?

Par Midi Olympique
Publié le
Partager :

L’équipe de Plouzané est tombée sur un os lors de son premier match des trente-deuxièmes de finale de Fédérale 3. "Je ne voulais pas une équipe du Sud-Ouest", peinait à en plaisanter son manager Kevin Sparks, en référence à l’élimination de la saison dernière contre Layrac, au lendemain de la défaite assez large enregistrée à Gujean-Mestras (24-7). Dix-sept points d’écarts font un petit monde à combler en l’espace d’une semaine, alors que des cadres manqueront le match retour. C’est le cas du troisième ligne et capitaine Julien Lefrançois, touché assez sévèrement au genou en seconde mi-temps. C’est le cas aussi de l’ouvreur Damien Coulon, touché à une cheville. Et si Steven Sparks assure que ces absences, malgré leurs importances, " ne sont pas insurmontables, puisque nous avons fait l’effort de doubler tous les postes", ce match retour de dimanche ne se présente pas sous les meilleurs des auspices. Gujan-Mestras, l’une des équipes qualifiées de justesse, à l’une des huit places réservées aux meilleurs cinquièmes, est parvenue à bousculer l’édifice breton comme personne ne l’avait encore fait cette saison. Seul Puilboreau avait trouvé la faille depuis le départ de la compétition (22-19). Plouzané vaincu une seule fois lors de la phase préliminaire, et Plouzané très aguerri dorénavant par la multiplication de ces matchs de phases finales, partait à Gujean-Mestras avec quelques certitudes, avant de se faire bousculer par la vitesse de jeu de cet opposant sans complexe. Cette grosse défaite agite le spectre des saisons passées. Plouzané a déjà laissé passer des occasions. L’échec contre Layrac la saison dernière sur le match de la montée, celui de 2017 en barrage contre Auray, la défaite de 2016 contre Drancy, déjà sur le match de la montée, et enfin celle de 2015 contre Courbevoie, en 32e de finale, font un petit paquet de mauvais souvenirs. Plouzané devra sortir le grand jeu pour ne pas y ajouter une cinquième désillusion. G. C.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?