Ibañez : "Cette tournée en Australie était superbe mais surtout, ne nous arrêtons pas là"

  • XV DE FRANCE  - Raphael Ibanez
    XV DE FRANCE - Raphael Ibanez
Publié le Mis à jour
Partager :

XV DE FRANCE - Depuis la nouvelle-zélande, où il passe une semaine au thames valley rugby, club du nord d’Auckland, Raphaël Ibanez, le manager du XV de France dresse ici le bilan de la dernière tournée des Bleus en australie. satisfait des résultats et du comportement des joueurs, il nous offre aussi une plongée dans l’intimité d’une équipe qui a vécu coupée du monde durant quatre semaines.

Qu’avez-vous pensé d’Anthony Jelonch comme capitaine de cette tournée ?

Anthony, quand nous lui avons appris la nouvelle, a été touché par l’émotion vécue par sa famille. Il a pris tout de suite la mesure de ce que cela pouvait représenter pour ses proches. Cela démontre l’homme qu’il est… On voulait qu’il incarne l’état d’esprit de cette tournée, que le groupe soit dur au mal, parce que l’on savait que cela allait être dur et que nous ne pouvions pas annoncer que nous voulions battre les Australiens au moins une fois. Contrat plus que rempli pour Anthony. Petit à petit, je dois avouer que j’ai découvert quelqu’un de très ouvert, qui peut être moins expansif que d’autres mais sait trouver parfaitement ses mots. Le costume n’était pas trop grand pour lui. Il s’est senti, à juste titre, légitime. Il a compris aussi que le staff sera là pour le défendre, quoi qu’il se passe.

Est-ce qu’il peut y avoir une "émulation" pour le capitanat, sachant que Charles Ollivon ne pourra pas postuler en novembre prochain ?

Alors, je vais répondre ce que je peux dire à cet instant : pourquoi pas ? Ce qui est certain, c’est que nous en parlerons d’abord avec le premier cercle d’entraîneurs et après cet échange on communiquera sur ce sujet, mais forcement c’est une des vraies questions pour l’automne.

Cette tournée vous aura permis de gagner du temps car des joueurs se sont affirmés dans ce profil-là, on pense à Jelonch, mais aussi Couilloud, Danty, Villière et Vincent ?

C’est facile de le dire maintenant. Mais que n’ai-je pas entendu avant la tournée, qu’elle était inutile, qu’elle représentait une charge inutile pour les joueurs ! Alors que, clairement, elle nous a permis d’avancer. Les joueurs ont apporté une réponse sur le terrain.

Vos résultats valident, en quelque sorte, votre volonté de travailler à 42 joueurs et pas à 35 comme prévu par la convention. Souhaitez-vous pouvoir le faire en novembre prochain, lors de la série de trois tests et notamment celui face aux All Blacks ?

La priorité c’est que l’on va pouvoir, enfin, reprendre le chemin des clubs, retrouver nos rencontres avec les entraîneurs de Top 14 et de Pro D2. On devrait pouvoir échanger avec les managers, c’est à ce moment-là que l’on pourra se projeter sur la tournée de novembre et ce qui sera la bonne formule pour nous permettre de bien travailler. 42 joueurs, cela reste la bonne formule. Et cette tournée en est je crois la parfaite illustration. Pour le moment, il n’y a pas encore de rendez-vous formel pris avec les clubs de Top 14 mais une vraie volonté de reprendre nos échanges.

Et le défi de novembre prochain, c’est de battre les Blacks ?

Je suis en Nouvelle-Zélande depuis quelques jours et chaque personne que je croise ne me parle que de cette rencontre. Je ressens déjà l’excitation. On va tâcher de défendre la patrie et notre patrimoine. C’est un super test ! N’oublions pas l’Argentine qui sera redoutable et qui vient de battre les Gallois à Cardiff. Cette tournée en Australie était superbe mais surtout, ne nous arrêtons pas là.

Retrouvez l'entretien avec Raphaël Ibanez en intégralité sur midi-olympique.fr

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?