Picamoles : "Je ne vais rien promettre"

  • XV de France - Louis Picamoles
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XV DE FRANCE - Louis Picamoles est de retour en équipe de France pour la première fois depuis l'épisode tragi-comique d'Edimbourg. Evidemment, il ne veut plus en parler, ni regarder derrière lui. Le troisième ligne centre international assure être simplement concentré sur l'objectif de victoire samedi soir contre les Springboks.

Rugbyrama : Vous n'étiez pas en Nouvelle-Zélande en juin dernier, mais qu'avez-vous retenu de cette tournée ?

Louis Picamoles : On parle beaucoup des Blacks mais c’est une équipe qui reste à part. Quand on est gamin, nous on joue au foot et eux au rugby. Ça ne sert à rien à toujours vouloir se comparer… On sait que toutes les équipes, à part l’Afrique du Sud lors de leur victoire, explosent après la 60e minute de jeu contre eux.

Votre retour en équipe de France indique-t-il que le différend que vous avez eu avec le sélectionneur est aplani ?

L.P. : J’ai toujours dit que j’avais aucun souci avec Jacques. Et réciproquement je pense.

Mais, après votre éviction suite à l'affaire d'Edimbourg, vous aviez déclaré vouloir prendre du recul avec le XV de France…

L.P. : Je ne reviendrai pas là-dessus. Je regarde devant, pas derrière. Devant, c’est ce premier match, l’envie que j’ai d’être sur le terrain. Je suis très content d’être là et j’ai hâte d’être à samedi.

Avez-vous le sentiment d'avoir des choses à prouver ?

L.P. : Non ! Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit.

XV de France - Louis Picamoles
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Avez-vous l'impression qu'on attend toujours beaucoup de vous ?

L.P. : Je ne me préoccupe pas de ça. J’essaie juste de travailler, de progresser, car je sais que je peux encore progresser, pour apporter un maximum à l’équipe. Je sais que ça n’a pas toujours été le cas. Mais je travaille et j’espère apporter quelque chose à l’équipe samedi.

Avec 69 sélections, vous êtes le joueur le plus capé de ce XV de France. Cela vous procure-t-il une pression supplémentaire ?

L.P. : Je n'ai pas d’objectif par rapport à ça. J’essaie d’apporter quelque chose sur le terrain. Après, en dehors du terrain, si, par des mots, des regards, je peux aider, pas de souci. Mais je ne me mets aucune pression par rapport à ça.

Le Stade de France ne sera pas plein samedi soir. Si vous deviez donner une raison au public de venir ?

L.P. : Je ne vais rien promettre. Un message sans acte, ça ne sert à rien… Après, je dis souvent que, pour donner du plaisir aux supporters, il faut déjà en prendre sur le terrain. Notre mission première c’est donc d’abord, nous joueurs, de reprendre du plaisir sur le terrain. Si c’est le cas, on en donnera à nos supporters et ils seront de plus en plus nombreux à avoir envie de revenir nous voir.

XV de France - Louis Picamoles
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L’Afrique du Sud est la seule équipe à avoir battu les All Blacks cette année. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?

L.P. : Leur jeu a évolué mais ça reste quand même une équipe qui privilégie le défi, qui aime prendre le dessus physiquement. On s’attend à ce que ça tape très fort samedi soir, que ce soit bien rude dès l’entame de match, car marquer leur adversaire, ça reste dans leur ADN. C’est ancré en eux. Après, l’Afrique du Sud est capable, depuis deux ans je dirais, de mettre plus de volume de jeu, tout en conservant cette force, cet impact qui fait mal. C’est donc une équipe beaucoup plus complète, qui cherche plus souvent les extérieurs que par le passé où elle refusait parfois le jeu. Ce qui la rend encore plus dangereuse.

Comment se prépare-t-on à répondre à ce défi physique ?

L.P. : Ça se joue dans la tête, comme beaucoup de choses au rugby. Si on n’est pas prêt à répondre à ce défi et qu’on le subit, ça va être très compliqué. Si tu commences à perdre le combat, c’est difficile d’exister. Il faudra donc être présent dans le défi physique, faire plus que rivaliser en y mettant du cœur et de l’intensité. Si c’est le cas, on pourra, petit à petit, construire notre match et se donner des chances de gagner.

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