Affaire Laporte : que risque le président de la FFR ?

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte (FFR) à La Bastide-de-Serou le 1er septembre 2017
    Bernard Laporte (FFR) à La Bastide-de-Serou le 1er septembre 2017
Publié le Mis à jour
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Affaire Laporte - Lancée mercredi par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Laura Flessel, l'enquête dirigée par l’inspection générale du Ministère devra déterminer si Bernard Laporte a mis, ou non, la pression sur certains membres de la commission d’appel de la FFR. Mais que risque véritablement le président de la Fédération française de rugby ?

Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, élu en décembre 2016, est-il responsable, ou non, de pression sur certains membres de la commission d'appel de la FFR ? A-t-il une responsabilité quelconque dans la réduction des sanctions prononcées le 30 juin dernier par la commission d'appel fédérale à l'encontre du club de Montpellier ? C'est ce que devra déterminer l'enquête lancée mercredi dernier par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Laura Flessel.

Bernard Laporte ne pourra pas être suspendu

Mais que risque véritablement l'ancien sélectionneur ? Pourrait-il être suspendu ? La réponse est non. En effet, les missions de contrôle dirigées par l’inspection générale du Ministère, dont le périmètre recouvre les organismes placés sous la tutelle de l’État dans les domaines du sport, de la jeunesse et de l’éducation populaire, débouchent systématiquement sur l’élaboration de rapports qui formulent des "préconisations". Comprenez que ni le Ministère ni l’inspection générale ne peuvent suspendre un président de Fédération démocratiquement élu par les clubs qu’il représente.

En revanche, Bernard Laporte pourrait-il être pousser vers la démission ? Cette fois la réponse est oui. Car si jamais des fraudes étaient constatées, le Ministère pourrait par exemple menacer l'ancien sélectionneur de retirer la délégation de pouvoir public à sa Fédération. A ce moment, la FFR devrait obligatoirement proposer à son ministère de tutelle le nom d’un des dix vice-présidents (parmi lesquels Serge Simon ou Pascal Papé) susceptibles de remplacer le démissionnaire.

Cette enquête est-elle la première menée par l’inspection générale du Ministère de la Jeunesse et des Sports ? D'ailleurs, qui retrouve-t-on au sein de cette commission ? Le contrat entre Mohed Altrad et Bernard Laporte était-il légal ? Plus d'informations à retrouver dans le Midi Olympique de lundi.

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