L'équipe de France, la renaissance de Toulon, son caractère... Baptiste Serin dit tout !

Par Rugbyrama
  • XV de France - Baptiste Serin (France)
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  • Top 14 - RCT - Franck Azéma
    Top 14 - RCT - Franck Azéma
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Pour Midi olympique, Baptiste Serin a accordé plus d’une heure d’entretien à Midi Olympique. Les difficultés du RCT, son envie de retrouver les Bleus, sa vision du poste de demi de mêlée, le "pénible" dit tout, pour notre plus grand plaisir.

Ma mère déteste que je parle

Des spécialistes ont mis en lumière votre côté "neuf pénible" face à Toulouse. Considérez-vous cet aspect indispensable à votre poste ?

Il y a des matchs où je suis un vrai casse-couilles, c’est vrai. Mais sur celui-là, c’est dur ! (rires) Contre Toulouse, je râlais après mes mecs. On était en retard car on ne gagnait pas la course sur les rucks.

Pourtant, vous avez pesté sur une passe contrée par Jelonch, en position de hors-jeu, à cinq mètres de l’en-but contre Toulouse.

Déjà, je vous jure que ce n’était pas une roublardise. Je ne le vois pas arriver. Il ne doit pas se placer ici. S’il avait senti qu’il me gênait, il se serait baissé. Mais, c’est vrai, je suis allé voir Charles (Ollivon) pour lui dire que c’était carton. (rires) C’était la seule fois. Les apparences sont trompeuses. J’ai déjà été plus chiant que ça… Avec le retour des cadres, je m’efface. Ma mère scrute ça avec attention. Elle déteste que je parle.

J’ai une très bonne relation avec le staff de l'équipe de France

Lors du dernier 6 Nations, vous étiez bougon au moment de parler des Bleus. Pourquoi ?

Les gens me posaient toujours les mêmes questions. On me demandait des choses sur le staff et d’autres trucs. J’ai un devoir de réserve. Des choses doivent rester à l’intérieur du groupe.

Tout le monde a interprété votre silence comme de la tristesse, voire de la rancœur…

J’ai une très bonne relation avec le staff. Ce sont des choix. On parle de l’équipe de France. Les mecs sont tous excellents. Des gens peuvent dire : "Untel est pris alors qu’il est nul." Non, clairement pas. J’aime regarder les mecs, analyser leur jeu pour m’adapter quand je suis face à eux. Sur mon esprit compétiteur, je n’ai rien à dire là-dessus.

La ferveur est revenue à Mayol.

Un nouvel élan a-t-il été donné par Franck Azéma ?

D’abord, ce sont les retours de nos blessés. C’est le fonds de commerce. Quand tu as plus de matière, tu peux construire quelque chose. La concurrence s’est étoffée. Elle est saine. Les entraînements ont complètement évolué. On a plus bossé notre fond de jeu. Tout est bien plus cadré sur ce que l’on veut mettre en place. Grâce à ça, on arrive avec de la confiance en match.

Top 14 - RCT - Franck Azéma
Top 14 - RCT - Franck Azéma

Ça, c’est l’apport d’un nouveau manager…

Pour construire ce que l’on fait, il faut un discours et une méthode qui passent. Les entraînements doivent aussi être cohérents avec le plan de jeu. Il faut mettre les mecs en confiance lors des discours. Franck et les nouveaux arrivants ont apporté. Mais, si tu mets le groupe actuel avec Patrice (Collazo), peut-être qu’on n’aurait pas été à la même place. Un autre point important : la ferveur est revenue à Mayol.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Baptiste Serin sur midi-olympique.fr

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