Lyon s’en contente, Montpellier lance sa mission pour le maintien

  • Top 14 - Noa Nakaitaci (Lyon) contre Montpellier
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  • Lyon face à Montpellier
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TOP 14 - Entre un LOU qui avait besoin de se relancer après deux revers et un MHR restructuré mais en danger, l’affrontement avait tout d’un match charnière. Les Lyonnais ont su tirer leur épingle du jeu mais les Montpelliérains n’ont pas tout perdu, au regard de l’état d’esprit, et ne repartent pas bredouilles de Gerland.

Avant la rencontre, autant dire que les regards naviguaient facilement d’un camp à l’autre pour guetter les attitudes de deux groupes dont on attendait forcément une réaction, même s’ils n’étaient pas confrontés aux mêmes difficultés... Et après le match, on pouvait trouver des sourires et de la frustration des deux côtés également. Car après deux défaites à Brive et contre Castres, Lyon se savait attendu et n’a pas peut-être pas totalement convaincu tandis que Montpellier, qui attendait le fameux électrochoc censé accompagner l’éviction de Xavier Garbajosa, repart avec une autre défaite mais un bonus défensif mérité.

Le LOU se fait peur mais l'emporte face à Montpellier !
Le film du match > https://t.co/EP26fBOiiD#LOUMHR pic.twitter.com/jfcrBirijZ

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 6, 2021

La belle opération du LOU

Malgré un succès 24-20, Pierre Mignoni confie ressentir "un sentiment mitigé." Si l’entraineur se dit "content de la victoire, c’est vrai que ce n’est pas abouti parce que la première période est plutôt bonne mais en seconde, il y a trop de petites erreurs qui font que cela remet cette équipe valeureuse en confiance." D’autant que Lyon commence à avoir la mauvaise habitude de devoir appréhender des contextes de staffs remaniés. Après Agen et Castres, "c’est la troisième équipe que l’on joue avec un changement d’entraineur. On sait très bien que quand tu changes, il se passe toujours quelque chose. Et il est clair que si l’on avait perdu ce soir, c’est peut-être à nous qu’il aurait fallu un électrochoc." Pas nécessaire donc. Et plutôt une réflexion portée sur le jeu. "On a retrouvé des choses très intéressantes", poursuit-il.

Cela satisfait un entraineur qui avait laissé les joueurs face à leurs responsabilités, dans le vestiaire, à l’issue du revers face à Castres quatre jours plus tôt. Cette fois, "on s’est parlé à la mi-temps et on s’est dit que personne ne devait baisser la tête, peu importe le score, peu importe la physionomie. On s’est dit qu’il ne fallait pas douter et rester concentré", insiste Pierre-Louis Barassi. Et c’est ce qui a surement permis de tenir dans une seconde période moins aboutie. Une question de fatigue ? "Je ne pense pas, car on a un effectif assez profond et des joueurs qui doublent à chaque poste", répond le centre. D’autant que le staff avait opéré 12 changements. Alors plutôt un doute pas totalement chassé mais que l’actuelle quatrième place, "anecdotique" pour Barassi, contribuera à dissiper avant d’aller défier l’UBB.

Le MHR n’a pas démérité

Les Cistes sont quant à eux défaits pour la septième fois en dix matchs, tout en restant mesurés sur les conséquences. "On a vécu des moments difficiles ces derniers temps. On a eu deux jours pour préparer correctement ce match capital avec une équipe bien remaniée. On retient ce point de bonus qui va être capital, on en avait besoin. Mais il y a ce côté frustrant car on pouvait espérer mieux. C’est un peu le résumé de nos derniers matchs, où on n’est pas trop loin mais où on échoue. Alors il faut prendre ce point avec grand plaisir et retenir beaucoup de positif de cette prestation", confie le centre Vincent Martin.

Notamment l’état d’esprit. "On avait des jeunes qui découvraient le Top 14 en tant que titulaires, pas mal de joueurs revanchards et je leur ai dit qu’ils pouvaient être fiers de leur prestation. On peut lever la tête et on peut être fier de ce que l’on a montré, de l’état d’esprit sur le terrain. Ça, on ne doit plus le lâcher jusqu’à la fin de la saison, prévient Louis Picamoles. On a surtout vu que lorsque l’on mettait cet état d’esprit, on pouvait être difficile à jouer et que l’on pouvait compter sur beaucoup de mecs. L’ensemble du groupe a à cœur de vendre cher sa peau pour sauver le club", enchaine le troisième ligne.

Car c’est bien là le mot d’ordre. Sortir au plus vite de cette zone rouge, relance Louis Picamoles. "On est en mission pour maintenir le club en Top 14. Il nous reste encore quinze matchs pour y parvenir. C’est beaucoup et en même temps c’est peu. Tous les week-ends, on se doit de montrer le visage que l’on a montré ce soir (mercredi). En rectifiant certaines choses, on pourra espérer des victoires et sauver le club."

Lyon face à Montpellier
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