L'antisèche : Le Racing 92, vainqueur heureux

Par Rugbyrama
  • Dorian Laborde - Racing 92
    Dorian Laborde - Racing 92
  • Louis Dupichot (Racing 92) et Sébastien Bézy (Toulouse) restent au sol après leur choc
    Louis Dupichot (Racing 92) et Sébastien Bézy (Toulouse) restent au sol après leur choc
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Au terme d'un match à suspense, le Racing 92 s'est offert le scalp du champion de France (30-27). Mais cette rencontre a surtout été marquée par l'opportunisme du Racing qui, malgré le déchet apparent, a su s'en sortir. Un Racing souvent spectaculaire ces derniers temps mais qui l'a emporté à l'arrachée, pour grimper sur le podium.

Le match : un champion avec des regrets

Ce Racing-Toulouse a tenu toutes se promesses. Bien écarté, Pita Akhi inscrivait le premier essai des siens, validant le bon début de match des Toulousains. Mais le Racing 92 réagissait par Sanconnie, à la suite d'un beau maul. Devant au score, les Franciliens se sont pourtant souvent relâchés, l'essai de Tauzin à l'heure de jeu en étant la parfaite illustration. Dorian Laborde, auteur d'un très bon match, marquait en coin pour égaliser. Au terme d'une action folle, Guitoune mettait un gros coup derrière la tête du Racing en marquant sur interception. Mais c'était sans compter sur l'abnégation et le caractère des hommes de Laurent Travers qui, avec quatre points de retard seulement, crucifiaient le champion en titre. Un chassé-croisé en terme d'essais mais pas en terme de domination où Toulouse semblait au-dessus. Mais les Franciliens vont finalement l'emporter in extremis.

Le Racing s'impose sur le fil ! #R92ST

Le film du match > https://t.co/9JHXyafeuw pic.twitter.com/WU0c8LJWuD

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 16, 2020

Le fait du match : carton bleu pour Dupichot

Le choc fut sévère entre Louis Dupichot et Sébastien Bézy. Après avoir contré un coup de pied de Finn Russell juste devant l'en-but du Racing, le demi de mêlée toulousain allait à la course pour tenter d'aplatir. Il croisait sur sa route Louis Dupichot qui arrivait en travers. Les deux hommes se télescopaient violement. Complètement KO, Dupichot allait se voir adresser un carton bleu par l'arbitre, ce qui signifie une sortie définitive du terrain sans passage par le protocole commotion, mais aussi une licence du joueur bloquée pendant dix jours. Dupichot ne jouera donc pas le prochain match à Lyon, dimanche. Également sonné, Bézy était remplacé par Pagès. Et l'essai, dans tout ça? Il n'était finalement pas accordé à Bézy.

Louis Dupichot (Racing 92) et Sébastien Bézy (Toulouse) restent au sol après leur choc
Louis Dupichot (Racing 92) et Sébastien Bézy (Toulouse) restent au sol après leur choc

L'essai du match : Klemenczak libère le Racing

La fin de match fut folle. On était dans le temps additionnel, devant la ligne d'en-but toulousaine et quatre points de retard pour les Racingmen, qui poussaient alors pour emporter le gain du match. Après une nouvelle pénalité, Joe Tekori écopait d'un carton jaune. Le Racing décidait alors de prendre la mêlée, pour enfoncer son adversaire. Mais le pack haut-garonnais restait solide et allait même faire reculer les Franciliens. C'était sans compter sur la vision du Teddy Iribaren. Le demi de mêlée négociait parfaitement le petit côté et décalait Olivier Klemenczak. L'habituel centre, qui jouait aujourd'hui à l'aile, marquait en coin et libérait le Racing 92, pour la plus grande joie d'une Arena qui pouvait exploser. Le Racing s'en est sorti, in extremis.

Une fin de match pleine d’émotions à @ParisLaDefArena !! ??#RacingFamily #R92ST pic.twitter.com/PiTSGCWxy3

— Racing 92 (@racing92) February 16, 2020

La question :

La stat : 11 minutes de domination au score pour le Racing

Les Racingmen s'en sortent bien, et même très bien. En effet, Toulouse va pouvoir se mordre les doigts après cette fin de match un peu sabordée. En réussite jusque-là aux tirs au but, Kolbe manquait une pénalité qui semblait facile au vu de sa performance. Et l'essai de Klemenczak finit d'écrire l'histoire. Au final, les hommes de Laurent Travers n'auront fait la course en tête que durant 11 minutes. D'abord entre la 25e à la 29e minute après l'essai de Sanconnie, puis de la 44e à la 51e minute après une pénalité de Maxime Machenaud au retour des vestiaires. Avec des miettes, le Racing s'est fait un copieux festin pour s'offrir sur un plateau le champion en titre.

Par Kenny Ramoussin.

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