Godignon : "Je savais qu’il ne pouvait pas nous arriver grand-chose aujourd’hui"

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Le président Pontneau et Nicolas Godignon lors de la présentation de ce dernier au centre Macron
    Top 14 - Le président Pontneau et Nicolas Godignon lors de la présentation de ce dernier au centre Macron
  • Top 14 - Florian Nicot (Pau) contre le Racing 92
    Top 14 - Florian Nicot (Pau) contre le Racing 92
  • Top 14 - Watisoni Votu (Pau) contre le Racing 92 (Crédit Photo : David Le Deodic)
    Top 14 - Watisoni Votu (Pau) contre le Racing 92 (Crédit Photo : David Le Deodic)
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TOP 14 - Le coach de Pau qui est arrivé en janvier, savoure cette première victoire en quatre matches et surtout deux semaines après une dérouillée reçue à La Rochelle. Cette victoire leur permet de faire un pas de plus vers le maintien.

Rugbyrama : Qu’est ce qui a fait la différence aujourd’hui ?

Nicolas Godignon : On a mis beaucoup d’énergie dans ce qu’on a fait, avec une première mi-temps très accomplie. On avait envie de montrer ce qu’on était capable de faire. C’est une victoire avec la manière.

Il y a une énorme différence par rapport au match face à La Rochelle...

N. G. : Oui complètement. Il nous fallait gagner et concrétiser ces moments importants ce qu’on n’a pas su faire par exemple sur la deuxième mi-temps de Lyon. Évidemment gagner à quatre journées de la fin contre un des prétendants au Top 6, ce qu’on n’a jamais su faire depuis le début de l’année, ça soulage. Ça renvoi la pression sur Agen et Grenoble ce soir.

Un grand pas vers le maintien ?

N. G. : Chaque victoire, chaque point glaner est un pas de plus vers le maintien. On ne pouvait pas se permettre de repartir sans les quatre points. L’atmosphère est meilleure, l’investissement des joueurs a été excellente ces dernières semaines. C’est important de pouvoir construire la dessus.

Top 14 - Florian Nicot (Pau) contre le Racing 92
Top 14 - Florian Nicot (Pau) contre le Racing 92

Vous avez inscrit un essai depuis une relance de vos 22 mètres…

N. G. : J’ai pris beaucoup de plaisir sur l’instant. On lâche un bout de pression quand ça gagne. Un crie qui libère la tension. Un grande fierté une grande joie de voir à mon avis un de plus beaux essais de la saison… Le coup est bon à jouer, tout le monde était branché sur cette envie-là. Ils étaient à 14, ils nous attendaient sur une sortie de pied et on a su les mettre en difficulté. Une fois que les a surpris là-dessus on a eu des sorties de pied plus simple.

Le changement de coach a été un déclic ?

N. G. : C’est obligatoire que ce soit un choc. Simon a fait un excellent travail pour mener la Section jusqu’ici. Cette défaite excessive à La Rochelle a été difficile et il a préféré laisser la place parce qu’il sentait qu’il fallait faire quelque chose. Les joueurs ont réagi et ce soir si Simon était là il serait très fier. On lui dédie un bout de cette victoire parce qu’il la mérite.

Au moment du carton rouge vous avez senti le vent tourné ?

N. G. : On sent qu’ils ont un retour de mi-temps favorable. Ils étaient pris sur l’impact et l’intensité et on savait qu’ils allaient réagir. Ce carton rouge est venu nous perturber. On sentait un peu d’affolement. Quand ça fait un moment qu’on n’a pas gagné et qu’on mène au score on se demande jusqu’à quand ça va durer. On sentait cette pression et le carton en rajoute. La solidarité nous a permis de garder le cap.

Top 14 - Watisoni Votu (Pau) contre le Racing 92 (Crédit Photo : David Le Deodic)
Top 14 - Watisoni Votu (Pau) contre le Racing 92 (Crédit Photo : David Le Deodic)

L’un de vos meilleurs matches cette saison, même si vous n'êtes arrivé qu'en janvier…

N. G. : Depuis janvier c’est surement le meilleur match oui. Il y a eu d’autres matches de qualités, mais aujourd’hui ça a tourné pour nous. C’est ce rebond dans l’en-but qui me dit qu’on ne peut pas perdre. Quand le rebond nous retombe dans les bras c’est que la roue tourne. C’est ça qui construit le fait qu’on avait envie d’en donner plus. On a réussi à les perturber même si on sentait qu’on manquait de puissance par rapport à eux. Il y avait quelque chose de particulier aujourd'hui, je ne sais pas comment l’expliquer… Mais je savais qu’il pouvait pas nous arriver grand-chose aujourd’hui. Il y avait de la sérénité, pas plus de tension que ça. On avait envie de tout donner.

Propos recueillis par Dylan Munoz

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