Cotter : "J'ai reçu quelques textos cette semaine..."

Par Rugbyrama
  • Vern Cotter, l'entraîneur de Montpellier - Juillet 2017
    Vern Cotter, l'entraîneur de Montpellier - Juillet 2017
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TOP 14 - Après huit journées irrégulières en championnat, Vern Cotter et le MHR voient se profiler la réception de Clermont. Pour le technicien néo-zélandais, ce sera les premières retrouvailles avec un club où il a officié pendant huit saisons. Forcément particulier... Mais au-delà de cet aspect nostalgique, Cotter devra faire avec un effectif amoindri.

Avec une saveur particulière pour vous, Clermont arrive. Enfin ?

Vern Cotter : C'est forcément particulier de retrouver en face de moi l'équipe de Clermont, avec laquelle moi et ma famille avons passé huit ans. J'ai reçu quelques textos cette semaine, où certains me disent qu'ils vont descendre me mettre quarante points (il rigole). C'est particulier, mais c'est un match de rugby, au terme duquel il faudra avoir pris des points. On respecte énormément cette équipe. J'étais heureux de voir Clermont champion de France, l'an dernier. J'étais déjà à Édimbourg, pour leur finale de Coupe d'Europe. J'avais rendu visite au staff et aux joueurs après le match. Je les avais vus déçus et ils ont montré du caractère pour repartir de l'avant et gagner le Top 14. Je connais toute la valeur d'un titre pour le peuple auvergnat. J'étais heureux pour cela. Mais je suis désormais en face. Je regarde ce qu'on peut faire face à eux.

Je ne sais même pas encore qui je vais pouvoir sélectionner pour ce match !

Ils ne sont pas dans une très bonne dynamique...

V. C. : Ce n'est pas vrai, il y aura une très bonne équipe en face, habituée à jouer des gros matchs. Ils ont des blessés ? Mais je ne sais même pas encore qui je vais pouvoir sélectionner pour ce match ! A l'heure actuelle, avec tous nos blessés, j'ai du mal à faire une équipe. Il va me falloir attendre encore un peu. On a encore perdu cinq joueurs contre Pau. Le staff médical travaille jours et nuits. Pour l'instant, on bricole.

Quelles sont les nouvelles de l'infirmerie ?

V. C. : Pas bonnes. A la charnière, par exemple. Ruan Pienaar n'est pas encore prêt à reprendre le terrain. Benoît Paillaugue a aussi quelques pépins. Avec les internationaux Français, Géorgiens, Fidjiens qui sont absents, la blessure de Yacouba (Camara) ou notre capitaine Louis (Picamoles) qui n'est pas là... On est juste de partout ! En ce moment, je crois que l'intégralité du centre de formation s'entraîne avec nous.

Propos recueillis par Julien Louis

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