Devedjian réclame un "ancrage territorial" dans les Hauts-de-Seine

Par Rugbyrama
  • Jacky Lorenzetti et Patrick DEVEDJIAN en 2014
    Jacky Lorenzetti et Patrick DEVEDJIAN en 2014
  • Patrick DEVEDJIAN lors de la pose de la première pierre de l'Arena
    Patrick DEVEDJIAN lors de la pose de la première pierre de l'Arena
  • Patrick DEVEDJIAN serre la main à Dan Carter lors de son arrivée en 2015
    Patrick DEVEDJIAN serre la main à Dan Carter lors de son arrivée en 2015
Publié le
Partager :

TOP - Le président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (LR), a déclaré lundi "ne pas tout savoir" du projet de fusion entre le Stade Français et le Racing, mais réclamé le maintien d'un "ancrage territorial" du futur club dans le département.

Je ne sais pas tout. Qui paie quoi dans cette affaire ? Quelles sont les règles de la fusion ? On ne sait pas, a réagi M. Devedjian, après l'annonce lundi matin de la fusion entre les clubs de rugby de la capitale et celui des Hauts-de-Seine. Il a mis en avant la nécessité de l'ancrage territorial dans les Hauts-de-Seine du projet de futur club, dont il a dit avoir été mis au courant "vendredi soir".

Le président du département a notamment rappelé qu'il s'était "battu pour l'Arena", le nouveau stade couvert de 30.000 places construit à Nanterre qui devait accueillir à partir de la fin de l'année les rencontres à domicile du Racing, actuellement disputées à Colombes, autre commune des Hauts-de-Seine.

Patrick DEVEDJIAN lors de la pose de la première pierre de l'Arena
Patrick DEVEDJIAN lors de la pose de la première pierre de l'Arena

Le stade dans lequel évoluera le futur club est devenu une question majeure après l'annonce de la fusion puisque le Stade français, club de Paris, joue ses matches à domicile au stade Jean-Bouin, dans le XVIe arrondissement de la capitale.

Hidalgo inquiète

Or, celui-ci a été entièrement rénové par la Ville sous la précédente mandature pour assurer aux joueurs les meilleures conditions d'entraînement et de match, a rappelé lundi après-midi la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), qui a exprimé sa "vive inquiétude" quant à ce projet.

Mais, pour M. Devedjian, le Racing a fait un stade spécialement à Nanterre, je les ai aidés, notamment pour récupérer du foncier, ça ne se serait pas fait sans nous : le futur club ne doit pas être "anonyme" ou "hors-sol", a-t-il souligné, en réclamant son implantation dans les Hauts-de-Seine.

Patrick DEVEDJIAN serre la main à Dan Carter lors de son arrivée en 2015
Patrick DEVEDJIAN serre la main à Dan Carter lors de son arrivée en 2015

Le Plessis-Robinson "rénové et agrandi"

Il a par ailleurs assuré que le président du Racing, Jacky Lorenzetti, lui avait dit que l'identité et l'ancrage territorial (dans les Hauts-de-Seine, ndlr) seraient maintenus. Comment, je n'en sais rien, a-t-il ajouté, tout en exprimant "sa confiance" dans le dirigeant sportif, qui n'a, selon lui, jamais manqué à ses engagements.

Si la question du stade n'est visiblement pas encore tranchée, les présidents du Stade français Thomas Savare et du Racing Jacky Lorenzetti ont affirmé, lors de la présentation de leur projet, que le centre d'entraînement du Racing du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), inauguré en 2012, serait conservé, et même rénové et agrandi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?