Après Toulon et Clermont, Bayonne douche Toulouse

  • Jean Monribot (Bayonne) face à Toulouse - 20 novembre 2016
    Jean Monribot (Bayonne) face à Toulouse - 20 novembre 2016
  • Gillian Galan (Toulouse) face à Bayonne - 20 novembre 2016
    Gillian Galan (Toulouse) face à Bayonne - 20 novembre 2016
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TOP 14 - Après Toulon lors de la première journée et Clermont le week-end dernier, Bayonne s'est offert Toulouse ce dimanche (16-13). Sous la pluie et malgré un très mauvais départ, l'Aviron a fait front.

L’Aviron bayonnais s’est offert le Stade toulousain (16-13) ce dimanche après-midi. Surtout, il s’offre le droit d’espérer, avec cette deuxième victoire de rang à Jean-Dauger, la troisième de la saison. Sous la pluie en première période, avec un ballon glissant, aucune des deux équipes n’a pu développer son jeu mais le match n’a pas été si pollué que ça par les en-avant. Le plus rageant reste les erreurs stratégiques, des deux côtés mais qui coûtent donc plus cher à Toulouse.

La pluie avait commencé à tomber vers 16 heures sur Jean-Dauger. Comme pour empêcher le jeu de main toulousain. Pourtant, en début de match, les Bayonnais prennaient une douche froide : Galan, pour son retour de son entorse cervicale, inscrivait le premier essai de la partie après seulement 6 minutes de jeu. En fait, cela s’expliquait aussi par la bonne forme des Rouge et Noir en mêlée. A moins que ce ne soit la mauvaise tenue des avants basques. En tout cas, l’action partait de là. Et les 10 premiers points toulousains, les 10 premiers points de la rencontre, découlaient d’une mêlée.

Gillian Galan (Toulouse) face à Bayonne - 20 novembre 2016
Gillian Galan (Toulouse) face à Bayonne - 20 novembre 2016

Dans ce secteur, les joueurs d’Etcheto souffraient tout au long du match. Pas moins de 17 minutes de mêlées dans cette confrontation et seulement deux pénalités en faveur de l’Aviron. Malgré cela, à la 64e, alors qu’ils avaient le choix, dans les 5 mètres adverses, ils choisissaient l’épreuve de force, contre l’avis de leur entraîneur ! Et ils rendaient ainsi la balle à Toulouse.

Les hommes de Mola se sentaient forts dans ce secteur. Ils auraient dû savoir qu’il ne fallait être trop confiant quand Jean-Dauger poussait derrière son pack. C’est ce qui arrivait à 4 minutes du terme. Comme l’Aviron, ils prenaient l’option de la mêlée dans les 5 mètres et comme l’Aviron, ils étaient pénalisés. A ce moment-là, ils pouvaient égaliser. Ils voulaient gagner, ils perdaient finalement sur une pénalité manquée à 58 mètres, à la 83e…

Des coups de pied gagnants

Sous la pluie, le jeu à la main était risqué. Alors, les Basques faisaient confiance à leur pied. Celui de Saubusse d’abord. Le demi de mêlée ratait deux pénalités en début de partie mais Etcheto lui redonnait confiance. Et à 55 mètres des poteaux, il débloquait son compteur (30e) !

Le seul essai que l’Aviron inscrivait était aussi grâce à un pied, celui de Du Plessis ! Lui aussi avait fait une erreur dans les premières minutes du match : un coup de pied contré, qui amenait, après quelques autres scories, à l’essai du Stade toulousain. Lui aussi se rattrapait. Il faisait une très belle passe au pied à Jané, qui marquait pour la première fois de l’année 2016. Il était temps !

Toulon, Clermont, Toulouse : grâce à ses trois victoires face à des prétendants au titre, l’Aviron n’est plus qu’à 5 points de Pau, premier non-relégable.

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