L'antisèche : Toulouse voit le train des phases finales partir sans lui....

  • Toulouse face à Montpellier - 19 février 2017
    Toulouse face à Montpellier - 19 février 2017
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TOP 14 - Malgré un énorme investissement, Toulouse est revenu bredouille de son déplacement à Montpellier (27-18). Une mauvaise opération qui tombe très mal pour le club haut-garonnais, qui devra croire au miracle s'il veut se hisser en phases finales. Notre antisèche.

Le jeu : encore trop de déchet pour Toulouse

Comme depuis le début de la saison, Toulouse essaie de produire du jeu. Mais c'est souvent beaucoup d'efforts pour un résultat décevant à tous les niveaux. Sur le plan comptable mais aussi parce que son jeu est bien trop pollué par des petites erreurs techniques. Des scories qui coûtent très cher, à l'image de cette passe de Doussain interceptée par Nagusa pour un essai. De quoi rager car Toulouse a résisté au défi physique imposé par Montpellier et obtenu plusieurs pénalités en mêlée fermée. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Mais en face, le MHR a su se montrer réaliste sur ses temps forts. Tout l'inverse d'un Toulouse qui repart bredouille de l'Herault.

#MHRST pic.twitter.com/ZmNusZKKo3

— Stade Toulousain (@StadeToulousain) February 19, 2017

Les joueurs : ce n'était pas le jour de Doussain

Appelé avec le XV de France, Jean-Marc Doussain va tenter d'oublier au plus vite sa prestation contre Montpellier. Il se fait notamment intercepter (43e) dans ses 30 mètres par Nagusa, coûte trois points sur une pénalité stupide concédée en face de ses poteaux (32e) et a multiplié les passes dans le mauvais tempo. Il n'a pas été aidé par son compère à la charnière, Sébastien Bézy, brouillon et auteur de plusieurs mauvais choix. Talalelei Gray et François Cros s'en sont mieux sortis. À noter la très bonne entrée de Census Johnston.

A Montpellier, l'arrière Jesse Mogg a montré la qualité de son jeu au pied alors que le centre Yvan Reilhac s'est distingué avec un essai et un magnifique sauvetage face à Arthur Bonneval. La deuxième ligne Jacques du Plessis - Paul Willemse a fait très mal sur les impacts. Davit Kubrisahvili a lui par contre été en difficulté en mêlée.

Yvan Reilhac du @MHR_officiel auteur entre autre du 3eme essai est élu homme du match ! #MHRST #VIT #AvecLeXV

— Nicolas Galonnier (@N_Galonnier) February 19, 2017

Le facteur X : Bonneval oublie Palisson...

On joue la 53e minute et grâce à un essai de Johnston, Toulouse est revenu à sept points de Montpellier. Les Haut-Garonnais, dans une très bonne période, acculaient les Montpelliérains devant leur ligne d'en-but. Après avoir concentré la défense du MHR, les Toulousains envoyaient au large. Médard attrapait le ballon et un magnifique 3 contre 1 s'offrait devant lui. L'arrière donnait à Bonneval lancé, qui préférait y aller seul alors que Palisson était tout seul en bout de ligne. Reilhac revenait de nulle part et retournait Bonneval dans l'en-but, privant ainsi Toulouse d'un essai. Clairement le tournant du match.

Bonneval POURQUOI ?? ?? #MHRST

— Thibaut Lacroix (@LacroixThibaut) February 19, 2017

Le tweet comparatif

Comme souvent, le @StadeToulousain domine mais ne concrétise pas. C'est un mal profond. Le même que celui du XV de France

— Mêlée Ouverte (@meleeouverte) February 19, 2017

La stat : 0

Comme le nombre de point pris par Toulouse depuis que le Tournoi des 6 Nations a débuté. Deux matches joués contre Pau et Montpellier pour autant de défaites et surtout aucun point de bonus défensif dans la musette. Dans la course aux phases finales, ce n'est clairement pas l'idéal.

La décla : Jean-Marc Doussain (ouvreur de Toulouse)

On n'est déçu du résultat car on ne s'est pas échappé aujourd'hui. Mais on n'a pas été assez patients et on s'est montré trop brouillons

La question : est-ce la défaite de trop pour Toulouse ?

C'est surtout l'absence de points qui fait le plus mal à Toulouse. Battu lors de la réception de Pau (10-20), le club haut-garonnais attendait beaucoup de son déplacement dans l'Hérault où les MHR déplorait de nombreuses absences. L'investissement n'est pas à remettre en question car Toulouse n'a rien lâché et a surtout tenté de produire du jeu. Mais comme depuis des semaines, voire des mois, c'est toujours le même refrain avec un manque d'efficacité criant. Quand ce n'est pas les buteurs qui se ratent, ce sont des petites erreurs ou des mauvais choix qui viennent priver les Toulousains de points.

L'an passé, la période du Tournoi des 6 Nations avait fait mal (5 points glanés en 5 rencontres joués) mais le Stade s'en était sorti en arrachant la qualification. Cette année, la situation laisse craindre le pire pour le club le plus titré de l'Hexagone avec 0 point en 2 journées. Actuellement 8e, le Stade toulousain compte 4 points de retard sur Pau, 6e et dernier qualifiable.

Il faut commencer à s'inquiéter maintenant. Les équipes devant nous ne nous attendent pas. Oui, cela va être compliqué d'aller chercher une place dans les 6, lâchait après le match Florian Fritz. Ce n'est pas la crise mais Toulouse voit petit à petit le bon wagon partir sans lui. Et son calendrier n'a rien d'une sinécure : réceptions de La Rochelle, Lyon, le Racing et Bayonne ; déplacements à Brive, Bordeaux-Bègles, Toulon et Castres.

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