Travers : "Je ne connais pas un entraîneur qui aurait refusé..."

  • Laurent Travers
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  • Laurent Labit et Laurent Travers, les entraîneurs du Racing 92
    Laurent Labit et Laurent Travers, les entraîneurs du Racing 92
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TOP 14 - Laurent Travers s’est exprimé pour la première fois sur le projet de fusion entre le Racing 92 et le Stade français, qu’il doit piloter la saison prochaine avec Laurent Labit. Une perspective que les deux hommes ont accueillie, en avant-première, avec beaucoup d’enthousiasme.

Les réactions d’un côté, et absences de réaction de l’autre, en disent long sur la différence, presque idéologique, entre les deux clubs. Tandis qu’au Stade français, on est prêt à donner sang et eau pour contrer l’ambition de Jacky Lorenzetti et Thomas Savare, au Racing, le silence pesant - un seul joueur, Henry Chavancy, s’est publiquement déclaré contre - a presque valeur de consentement.

Le capitaine ciel et blanc, Dimitri Szarzewski, a d’ailleurs été dans ce sens en déclarant sur les ondes de RMC que cette fusion pouvait être la meilleure des solutions. Peut-être aussi parce qu’il serait de mauvais ton de se mettre à dos le duo Labit - Travers, chargé de bâtir le nouvel effectif.

On nous l’a proposé il y a environ une dizaine de jours, juste avant le match à Grenoble

À l’inverse de leurs hommes et de la France du rugby, eux n’ont pas été pris de court lundi matin : On nous l’a proposé il y a environ une dizaine de jours, juste avant le match à Grenoble, révèle ce mercredi Laurent Travers. Nous avons répondu favorablement car nous sommes des entraîneurs et que ce projet nous intéresse. Tout comme Savare et Lorenzetti, ils ont réussi à garder le secret jusqu’au jour de l’annonce sans que rien ne filtre.

Laurent Labit et Laurent Travers, les entraîneurs du Racing 92
Laurent Labit et Laurent Travers, les entraîneurs du Racing 92

Une gigantesque puissance sportive et financière

Si elle ne capote pas, la fusion va permettre aux deux Laurent d’avoir la main sur une gigantesque puissance sportive et financière, contre laquelle il sera dur de lutter. Une perspective qui les a séduits immédiatement et a écrasé toute autre considération : Quel entraîneur, qui a la passion de son métier, hésiterait et pourrait refuser ce genre de proposition ?, demande Travers. Je n’en connais pas. Cela ne nous est pas venu à l’esprit. Quand on regarde ce que cela peut donner sportivement, je ne connais pas un entraîneur qui ne voudrait pas prendre en charge cette entité sportive.

Carter, Parisse, Szarzewski... La future équipe parisienne va avoir une sacrée gueule #top14 #fusion https://t.co/kElZAzkBhw pic.twitter.com/d0Hy5qpzzM

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 13, 2017

Pour le reste, il faudra attendre. En fin communicant, le responsable des avants franciliens a assuré avoir consacré plus de temps à la préparation du match de Montpellier qu’à la nouvelle entité sportive. Il a d’ailleurs affirmé qu’aucun Racingman ne lui avait fait part de sa volonté de ne pas jouer samedi à l’Altrad Stadium. La composition de l’équipe devrait toutefois en dire un peu plus sur les éventuels états d’âme de chacun. Un XV de départ où figurera James Hart, qui assure ne pas être concerné par la fusion, car en direction du Munster. Une nouvelle preuve, s’il en fallait, que bien plus qu’une dizaine de kilomètres sépare aujourd’hui le Racing du Stade français.

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