Les 5 raisons de penser que Lyon va jouer autre chose que le maintien
TOP 14 - Après deux échecs en 2012 et 2015, Lyon retrouve le Top 14. Rendez-vous est déjà pris au soir de la 8e journée, avec une première pause dans le championnat, pour savoir où en seront les Lyonnais. Le champion de France de Pro D2 dispose certes d’une étiquette de promu, mais voici des raisons qui laissent penser qu’il peut viser mieux que le maintien.
- Les défaillances du passé ont été ciblées
Avec l’ailier Franck Romanet, l’arrière Romain Loursac est l’un des deux derniers membres du groupe actuel du Lou à avoir connu les deux ascensions en Top 14 et par conséquent, les deux échecs. En toute franchise, il reconnaît que la première fois, on avait un effectif plus court et les entraineurs étaient un peu moins expérimentés. Mais il y a deux ans, c’était du gâchis. On aurait dû se maintenir.
Qu’est-ce qui peut lui faire penser que cette année sera la bonne ? J’ai l’impression que l’on a une stabilité et l’on est sur une bonne dynamique. Les nouveaux amènent une plus-value et le niveau est élevé, ce qui va nous permettre de franchir un cap, dit-il. On retiendra de la deuxième descente que Lyon avait perdu 8 matches avec un écart inférieur ou égal à 5 points, pointant du doigt la responsabilité de la mêlée.
- Un recrutement impressionnant et réfléchi
Avec 17 arrivées et une grosse base de l’effectif champion de Pro D2 conservée, le Lou a fait l’effort de se présenter avec de belles armes. Sébastien Bruno explique que le groupe est assez homogène et équilibré avec de bons sauteurs en touche, de bons joueurs en mêlée, des joueurs qui se déplacent et physiques. On n’a pas vraiment de point fort ni de point faible. L’équipe est cohérente pour s’adapter à tous les registres et styles de jeu. On a pris des joueurs pour étoffer notre système et notre volume de jeu avec des joueurs qui courent plus. Et l’on a fait des efforts en 1ère et 2ème lignes car il faut garder un niveau de performance pour être constant sur tout le championnat.
Lyon a renforcé sa mêlée et assume sa philosophie pour de suite montrer que le Lou va compter, poursuit l’entraineur des avants.
- Des individualités qui peuvent faire la différence
Que ce soit avec Frédéric Michalak, meilleur marqueur du XV de France, avec Napolioni Nalaga, recordman du nombre d’essais en une saison de Top 14 (21), ou avec Thibaut Privat, qui détient le record du nombre de matches joués (455), ce ne sont pas les individualités qui manquent. Et cette liste n’est pas exhaustive. Il y a de l’expérience et du talent puisque 20 joueurs du groupe ont le statut d’international ! Il faut jouer notre jeu et faire ce que l’on sait faire. On a de la qualité et l’on n’a rien à envier aux autres équipes, martèle Julien Bonnaire. Le troisième ligne insiste : il faut se lâcher et prendre du plaisir sur le terrain.
- Pierre Mignoni inculque la culture de la gagne
Pierre Mignoni sait ce que doit être une équipe pour se maintenir en Top 14. Ces paroles sont signées Romain Loursac et en disent long sur l’état d’esprit imposé par l’entraineur depuis son arrivée dans le Rhône. Lyon est le premier club de Top 14 à avoir repris l’entrainement et les matches amicaux nous ont permis d’être en confiance, de se mettre au niveau, d’être un groupe et c’est de bonne augure, affirme Sébastien Bruno.
- L’arrivée à Gerland pour changer de dimension
Prévue pour le mois de janvier 2017, l’arrivée au stade de Gerland marque une nouvelle étape dans l’histoire du club qui va donc abandonner le Matmut Stadium (11 805 places). Dans une enceinte ramenée à une jauge située entre 15 000 et 24 000 places, il s’agira de faire bonne figure. Pour que le projet soit viable, les résultats doivent suivre mais à l’image de l’engagement sans faille des actionnaires, le sportif doit maintenant assurer.
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