Quesada: "Oyonnax va se sentir un peu comme à la maison…"

  • Gonzalo Quesada le manager du Stade français - 24 janvier 2015
    Gonzalo Quesada le manager du Stade français - 24 janvier 2015
  • Zurabi Zhvania, le pilier géorgien du Stade français
    Zurabi Zhvania, le pilier géorgien du Stade français
Publié le Mis à jour
Partager :

Avec treize points d’avance sur le septième du Top 14, le Stade français attaque la dernière ligne droite du championnat avec davantage de certitudes que la saison passée. Mais la réception d’Oyonnax (samedi, 18h30) inquiète malgré tout Gonzalo Quesada.

La dernière ligne droite est bien lancée. Dix journées pour demeurer ou basculer en terre promise des six candidats au bouclier de Brennus. Deuxième du Top 14 avec 13 points d’avance sur le Stade toulousain (septième), le Stade français est en bonne voie pour retrouver l’ivresse des phases finales. Plus que jamais, le matelas si cher à Gonzalo Quesada veille sur la formation parisienne. C’est vrai que je redoute un peu moins cette période que la saison passée. On est plutôt bien, confie le Directeur sportif argentin. Mais ça reste un moment compliqué. On essaye de garder le niveau d’alerte, de concentration, d’état d’esprit pour être toujours prêt à donner le maximum. On sait bien que ce matelas existe mais on a deux déplacements après cette journée (Bayonne et Bordeaux-Bègles, ndlr) et on doit sortir de gros matches pour qu’il ne disparaisse pas super vite.

On essaye de garder le niveau d'alerte maximum

En pleine euphorie sur le terrain, le Stade français est traversé par une vague de bonnes nouvelles où les prolongations des meilleurs talents se multiplient. Personne ne s’en cache, le moral est au beau fixe. Depuis plusieurs mois, je dis au Président qu’il est bien sûr nécessaire de regarder comment se renforcer avec des joueurs français ou étrangers mais le message le plus important est celui de la stabilité, de projection, d’avenir autour de cette jeune génération du club qui donne beaucoup, souligne Gonzalo Quesada. Ce sont des joueurs très attirants, JIFF, internationaux, avec un bon état d’esprit. Le fait qu’ils restent est vraiment un signal fort pour le groupe. Ugena, Gabrillagues, Flanquart, Zhvania, Plisson: la jeune garde pourrait bien être décisive dans le renouveau parisien.

Zurabi Zhvania, le pilier géorgien du Stade français
Zurabi Zhvania, le pilier géorgien du Stade français
La pelouse est dans des conditions très compliquées

Rien ne semble donc en mesure de perturber le Stade français. Oui mais voilà, samedi soir (18h30), un adversaire pourrait gâcher ce moment de sérénité: Oyonnax ! Ils viennent avec énormément d’intentions, insiste le technicien Argentin. On s’attend vraiment à un énorme combat. Il y a des postes (piliers) où on sera limite. Il y a une petite pression de recevoir l’équipe qui nous a battu avec le point du bonus offensif chez elle (33-6, 3e journée). On les a battus dans la douleur chez nous la saison passée (29-26) et ils se sont imposés au Racing (17-21) il n’y a pas si longtemps. Ils ont zéro complexe. Il n’y aucune raison pour ne pas s’attendre à un match très compliqué. Une rencontre où le bourbier de Jean-Bouin pourrait jouer de mauvais tours à ses pensionnaires. Pour jouer au rugby, la pelouse est dans des conditions très compliquées, regrette Quesada. C’est le genre de pelouse sur laquelle Oyonnax a l’habitude d’évoluer. Pour eux, ça va être facile à préparer. Ils vont se sentir un peu comme à la maison.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?