Le Stade français rêve de Brennus…

  • Jules Plisson et les Parisiens rêvent de retrouver les sommets du rugby hexagonal
    Jules Plisson et les Parisiens rêvent de retrouver les sommets du rugby hexagonal
  • Dans les tribunes lors du match face à Clermont, Sergio Parisse revient à la compétition
    Dans les tribunes lors du match face à Clermont, Sergio Parisse revient à la compétition
  • Gonzalo Quesada et ses joueurs veulent y croire
    Gonzalo Quesada et ses joueurs veulent y croire
Publié le Mis à jour
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Troisième du Top 14 avant son déplacement à La Rochelle (vendredi, 20h45), le Stade français fonce vers les phases finales du Top 14. Mieux, après avoir battu Toulon et Clermont cette saison, le club parisien veut entretenir son rêve de Brennus.

Le Stade français est toujours en convalescence. Mais plus pour très longtemps. Troisième du Top 14 avant les cinq dernières journées de la phase régulière, avec onze points d’avance sur le septième (Montpellier), le club parisien fonce tout droit vers les phases finales du championnat. Bien entendu, les joueurs comme le staff, toujours traumatisés par la cinglante dégringolade de la saison passée, se protègent de toute euphorie excessive avant que le classement mathématique n’officialise leur retour parmi les grands.

Onze points, ce n’est pas assez, insiste le directeur sportif Gonzalo Quesada. On a fait les comptes. On voit bien que Toulouse revient dans la course et que Montpellier retrouve des couleurs avec le retour de François Trinh-Duc. Et il faudra sortir Oyonnax des six. Jusqu’au dernier match, il y aura énormément de pression. On fait du bon boulot, on est serein, on s’appuie sur une force, notre état d’esprit. Pour l’instant, il n’y a pas de calcul à faire. Il faut se rapprocher de notre objectif le plus tôt possible. Il faut être humble et garder une dose d’ambition. Il ne faut pas être médiocre et hésiter à mettre le club en haut.

Parisse: "Nos résultats nous ont fait gagner du respect"

Paris est pourtant bien un grand du championnat. Présent à vingt reprises (sur vingt et une journées) dans le Top 6, le Stade français a affiché un parcours constant propre aux meilleures formations. Le plus important est d’être dans le Top 6 et on verra comment ça va s’enchaîner, tempère le trois-quarts Jérémy Sinzelle. On est conscient de notre potentiel mais on ne veut pas commettre les mêmes erreurs que l’année dernière où on est tombé à quatre journées de la fin. Pour l’instant, il ne faut pas s’enflammer. Après, rugbystiquement, ce n’est pas trop mal. On arrive à se trouver. On joue plutôt bien au rugby. On a toujours fait le dos rond mais il ne faut plus perdre à la maison.

Dans les tribunes lors du match face à Clermont, Sergio Parisse revient à la compétition
Dans les tribunes lors du match face à Clermont, Sergio Parisse revient à la compétition

Toujours critique, jamais suffisant, Paris est le seul club, pour le moment, avec l’Union Bordeaux-Bègles et Montpellier, a avoir étrillé Clermont et Toulon. Une performance majuscule au regard du parcours de ces deux ténors. L’équipe est capable de faire de bons résultats à l’extérieur, souligne le capitaine et troisième-ligne Sergio Parisse. Cela montre un certain caractère. Personne n’aurait parié un euro de voir le Stade français s’imposer à Chaban-Delmas face à Bordeaux-Bègles ou à Toulon. Je pense qu’aujourd’hui, ces résultats nous ont fait gagner du respect. Nos adversaires savent que le Stade français est une équipe très difficile à jouer.

Quesada: "On peut accrocher un rêve, si on rêve"

Avec une gestion d’effectif, par moment subie à l’image de la suspension pour dix semaines de Pascal Papé, parfaitement orchestrée par le staff et une fraîcheur physique préservée par la non qualification en Champions Cup, Paris a désormais le droit de regarder vers le haut, tout en haut. On peut accrocher un rêve, si on rêve, insiste Gonzalo Quesada. Il faut le visualiser. Si on ne le rêve pas, il n’arrivera pas par hasard. Pour moi, il faut mettre un niveau de travail et d’exigence pour atteindre un objectif et de la passion. Pour l’instant, ça reste au niveau du rêve mais franchement, je n’entraînerais pas cette équipe si dans un coin de ma tête il n’y avait pas ce rêve. Il n’y a aucune contradiction. Cela fait cinq, six ans que cette équipe ne se qualifie pas pour les six et cela reste un challenge compliqué. Mais bien sûr, j’ai ce rêve et je le visualise.

Tout comme Sergio Parisse. Personnellement, je rêve souvent de gagner des choses que ce soit avec l’Italie ou le Stade français parce que je suis un peu accroc au rugby, sourit le numéro 8 transalpin. Rien n’est impossible. Si on pense que le Brennus est impossible, on le rendra impossible. J’ai très confiance en mon équipe. Je sais qu’on a toutes les qualités pour remporter le Bouclier. On a notre destin entre nos mains…

Gonzalo Quesada et ses joueurs veulent y croire
Gonzalo Quesada et ses joueurs veulent y croire
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