Perpignan: Une victoire et des regrets...

Par Rugbyrama
  • Romain TAOFIFENUA - perpignan stade français - 23 fevrier 2013
    Romain TAOFIFENUA - perpignan stade français - 23 fevrier 2013
Publié le Mis à jour
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Si les Perpignanais se sont relancés dans la course à la qualification en battant le Stade français, ils regretteront de ne pas avoir pris le bonus offensif.

Perpignan est-il un candidat crédible pour la qualification ? La réponse est oui. De là à en faire un outsider pour le tire, il y a un pas que nous ne franchirons pas (encore) ce samedi. Car, à défaut de gagner des points sur le Racing-Métro, principal concurrent à la sixième place, lors de cette dix-neuvième journée, les Catalans n’en ont pas perdu. Et c’est déjà pas mal. Car les Perpignanais ont eu beaucoup mal à prendre le dessus sur la défense adverse en première période. Après avoir encaissé 98 points lors de ses deux dernières sorties (44 à Castres, 54 à Montpellier), les Parisiens souhaitaient resserrer (un peu) les boulons. Mais sans parvenir à de côté leur indiscipline chronique et trop handicapante. Avec un peu plus de maitrise, les hommes de Christophe Laussucq et David Auradou auraient même pu mener au score à la pause (11-11), grâce notamment à un essai de Paul Williams, qui répondait à celui inscrit par Taumalolo huit minutes auparavant. Le tournant du match ? Comme un symbole, c’est justement sur un carton jaune adressé par M. Rebollal à l’encontre du talonneur parisien David Sempéré qu’il interviendra. Alors que Marc Delpoux indiquait à son équipe de prendre les trois points, David Mélé prenait l’initiative de jouer vite. Et l’action aboutira finalement à un essai de Narraway (18-11, 52e). Six minutes après, rebelote. Jaune pour Van Zyl. Essai de…Taumalolo, encore (25-11, 58e). Le break était fait.

Le Stade français hors-course ?

Hormis un éclair de Fainifo (25-16, 73eme), les Parisiens continuèrent de sombrer, comme en témoigne cette pénalité aux pieds des poteaux manquée par Plisson et consécutive à une discussion avec Fillol sur l’option à prendre (touche ou tir au but). Si les joueurs de l’USAP auraient même pu décrocher le bonus offensif en fin de match, l’essentiel est ailleurs. Et même dans un futur proche. Après un déplacement à leur portée à Mont-de-Marsan, les Perpignanais joueront probablement leur avenir entre la réception de Grenoble et le déplacement à Colombes, face au Racing, fin mars. De l’avenir, les Parisiens n’en ont plus beaucoup cette saison en championnat. Ils ont quasiment abandonné tous leurs espoirs de phases finales, ce samedi, du coté d’Aimé-Giral. Si la qualification est mathématiquement possible, le Stade Français ne peut plus se voiler la face. Son niveau de jeu n’est pas en adéquation avec une place dans le top six.

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