Caudullo: "Ne pas avoir peur des claques"

Par Rugbyrama
  • Joan Caudullo - Montpellier -  2011
    Joan Caudullo - Montpellier - 2011
Publié le Mis à jour
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À 30 ans, le talonneur Joan Caudullo s’est lancé un nouveau défi en signant à Mont-de-Marsan durant l’intersaison. Son expérience du haut niveau devra permettre au Stade montois d’assurer la délicate mission du maintien en Top 14.

Changement d’ambiance. Après huit ans passés sur les bords de la Méditerranée, à Montpellier, Joan Caudullo a mis fin à son histoire commune avec le MHR. Direction les Landes et plus précisément Mont-de-Marsan. En s’engageant avec le promu montois, le talonneur n'imagine évidemment pas atteindre les mêmes sommets que ceux qu'ils visaient dans l’Hérault. "Je m’attends à une saison difficile", indiquait t-il. La difficulté l’homme connaît: "Personnellement, j’en ai l’habitude avec mes années à Montpellier où nous avons joué beaucoup de fois le maintien".

L’expérience de Joan Caudullo, le Stade montois compte bien s’en servir pour tenter de se sauver parmi l’élite du rugby français. L’ex-montpelliérain a d’ailleurs une petite idée de ce qu’il peut apporter au groupe: "Je pense que j’amènerai de la stabilité. Ici, il y en a beaucoup qui ont connu le Top 14. Ces joueurs et moi-même pouvons aborder les matchs pour les gagner et sans avoir peur de prendre des claques", affirme t-il. C’est même avec une certaine confiance que le première ligne aborde cette nouvelle saison: "Nous sommes capables de rivaliser avec les grosses équipes". Cependant le néo-landais est conscient qu’il sera difficile d’aligner les performances dans un championnat plus relevé que jamais: "Il faudra peut-être cibler certaines rencontres".

La greffe prend bien

En attendant le début de l’exercice 2012-2013, le joueur s’est déjà bien habitué au climat landais. En à peine quelques semaines, il se sent déjà presque comme chez lui. "L’intégration s’est faite naturellement dès les premiers jours. Au bout du deuxième j’avais l’impression que j’étais là depuis longtemps". Une faculté d’adaptation dûe à la mentalité du groupe mais pas seulement. Ce vieux briscard, habitué aux joutes de l’élite, à déjà croisé pas mal de ses coéquipiers sur les terrains. "Je connais certains membres de l’équipe pour avoir joué contre eux", déclare t-il, un brin amusé. Adversaires hier, ils sont aujourd’hui tous réunis sous le même maillot Jaune et Noir et n'ont qu'une seule idée en tête: faire partie des douze meilleures formations du Top 14 au soir de la dernière journée.

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