Usap : Tant qu'il y a de l'envie...

Par Rugbyrama
  • Manny EDMONDS - 12.02.2011 - Perpignan
    Manny EDMONDS - 12.02.2011 - Perpignan
Publié le Mis à jour
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En s'imposant avec le bonus offensif face à Agen (31-18), les Perpignanais ont préservé leurs espoirs de qualification. Prochain rendez-vous à Bourgoin où les hommes de Jacques Brunel devront rééditer cette performance. Le sprint final vient tout juste de commencer pour des Sang et Or, toujours 10e.

A l'heure de cette mini-reprise du championnat, l'équation paraissait évidente pour Perpignan : face à Agen et à Bourgoin, les hommes de Jacques Brunel, dixièmes et donc en facheuse posture pour la qualification, se devaient de récolter un 10/10. La première partie de la mission a été atteinte, samedi à Aimé-Giral, avec une victoire à cinq points devant Agen (31-18).

Mais si les Sang et Or sont enfin parvenus à débloquer leur compteur de bonus offensif en Top 14, ils n'en ont pas moins connu leur lot de frayeurs habituelles. "Le match a longtemps été serré, les Agenais avaient de vrais arguments à nous opposer, reconnaissait ainsi Jacques Brunel. L'équipe a vécu un début de rencontre compliqué en n'arrivant pas à sortir de son camp. Ca manquait de rythme, les gars ont commis pas mal de fautes. Comme pour un match de reprise, en somme." Après une demi-heure très délicate, Julien Candelon et ses coéquipiers ont sur remettre de la cohérence dans leur rugby pour s'emparer des commandes de la rencontre, juste avant le repos (12-10). Chroniques d'une remise en question : "Au début, on attaquait tranquillement, sans construire nos actions. C'était le bordel. Puis l'équipe a commencé à se structurer et est alors redevenue efficace. Heureusement que les gros nous remettent dans le match." Les essais de Tincu (38e) et de Tuilagi (48e) ont ainsi apporté une bonne bouffée d'oxygène aux 13 000 supporters catalans.

"Tout le temps sur la brèche"

Mais derrière l'euphorie d'un final à rebondissements - avec le bonus obtenu à la sirène - et la satisfaction du bilan comptable, Jacques Brunel ne se berçait pas de folles illusions: "L'Usap n'a pas encore retrouvé toutes les facettes de son jeu, il y a encore des problèmes à régler." L'avalanche de blessures derrière (Grandclaude et Mermoz indisponibles au centre) - malgré l'arrivée du Berjallien Rudi Coetzee pour pallier ces absences - ne facilite notamment pas la tâche des Perpignanais, contraints de remporter au moins six des huit rencontres restantes. Et la perspective de visites à Paris ou à Toulon n'autorisent aucun droit à l'erreur.

A commencer par le déplacement de samedi à Bourgoin. Si le CSBJ possède seulement 0,01 % de chance de se maintenir en Top 14, les Isérois ont démontré, à Bayonne (24-7), toute leur détermination à ne pas abdiquer. La partie ne s'annonce donc pas si facile... "Je ne sais pas si l'on arrivera à atteindre les places qualificatives. Ca va être compliqué mais tout est encore possible, affirme David Marty. Ce qui est sûr, c'est que le groupe va être tout le temps sur la brèche et nous allons tout mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif." Tant qu'il y a de l'envie, il y a de l'espoir...

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