Paris manque de souffle

Par Rugbyrama
  • Stade français Paris Top 14 2010-2011 Arias Papé
    Stade français Paris Top 14 2010-2011 Arias Papé
Publié le Mis à jour
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Le Stade français peut nourrir des regrets. Malgré des essais et une belle première mi-temps, il n'est pas parvenu à tenir le rythme jusqu'au bout du match à Perpignan, et doit se contenter d'un bonus défensif, alors que la victoire était à portée de main. Mais ce n'est pas la première fois.

Triste cycle pour le Stade français, qui vient de connaître une série (en cours) de trois défaites consécutives, à Biarritz, contre Brive et à Perpignan. Et chaque fois, c'est le même scénario qui se produit pour les hommes de Mickael Cheika : un début de match maîtrisé, des Parisiens qui mènent au score, qui marquent plus d'essais que l'adversaire, puis connaissent une baisse de régime en fin de match pour une issue fatale, la défaite.

Huit points d'écart à Biarritz (19-11), puis deux à domicile contre Brive (27-29) et seulement un petit point ce samedi à Perpignan (22-21), le problème du Stade français est non seulement récurrent mais ne semble pas s'arranger, surtout si on ajoute la fin de match irréaliste face à Castres. Il avait d'ailleurs déjà coûté la défaite à Toulouse lors de la quatrième journée, où, une fois encore, les Parisiens menaient à la pause avant de se faire rattraper puis dépasser. Mais le point d'orgue a certainement été atteint ce week-end à Aimé-Giral, où les Parisiens étaient devant 21-12 à la 54e minute avant de sombrer et de laisser progressivement la place à un Usap régulier qui a pu compter sur la botte de Porical, auteur de tous les points de son équipe, dont un essai. Mais surtout, durant les 25 dernières minutes du match, le club de la capitale n'a pas inscrit le moindre point.

Faugeron : "On ne change rien"

Que se passe-t-il donc dans les rangs stadistes, qui puisse expliquer cet effondrement systématique du jeu parisien en deuxième mi-temps ? Quand on évoque un éventuel problème de préparation à l'entraineur des trois-quarts, Didier Faugeron, celui-ci nie farouchement: "Il y a des raisons différentes qui expliquent les différentes défaites. Mais on ne change rien à nos habitudes. Si tout était parfait début septembre, ce serait formidable." Pour lui, le problème vient surtout d'erreurs de gestion du score: "Contre Biarritz, nous avons voulu gérer le résultat lorsque nous menions alors qu'il aurait fallu continuer à jouer. A l'inverse, contre Brive, au moment où il fallait gérer, nous n'avons pas su le faire."

Privés de justesse du bonus défensif à Biarritz, les Parisiens ont tout de même fait preuve d'un léger mieux en empochant deux de ces précieux points lors des deux rencontres suivantes. Mais l'entraineur refuse de s'en contenter: "Ce n'est évidemment pas suffisant, notamment contre Brive, mais aussi à Perpignan. On ne peut pas se satisfaire de cela." Une exigence justifiée au regard de la performance offensive de ses joueurs. Prochaine occasion de se rattraper et de montrer que ces récents déboires n'étaient bien qu'une fâcheuse coïncidence: samedi prochain à Agen, face à une équipe qui se réveille généralement en deuxième période.

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