La Rochelle, le jeu ne fait pas tout

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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En enregistrant une quatrième défaite de suite contre Biarritz à dans son antre de Marcel-Deflandre (23-29), le Stade rochelais se retrouve aujourd'hui dans le bas du tableau. En manque de réussite au pied mais aussi à la main, le promu joue, pose problème à ses adversaires, mais ne concrétise pas.

Après son revers à domicile devant Biarritz (23-29), le Stade rochelais vient d'enchainer quatre défaites de suite. Le promu pointe à la douzième place du classement, après sept journées, mais il reste paradoxalement sur un bon début de saison. Car si les résultats ne sont pas là sur le plan comptable, les Maritimes peuvent se targuer de pratiquer du beau jeu et de donner du fil à retordre à bon nombre d'adversaires. Et pas des moindres ! Tour à tour, Castres, le Stade français, Toulon et Biarritz ont pu le constater, malgré des fortunes diverses pour les Rochelais.

En effet, après être venu à bout de Castres (22-17) dès la première journée, les protégés de Serge Milhas et David Darricarrère ont baissé en toute logique pavillon devant le Stade français (41-26). Mais le match fut bien plus serré que ce que le score final laisse à penser, et les Rochelais ont posé de sérieux problèmes aux Parisiens, aussi bien offensivement que défensivement. Et ce ne fut pas un cas isolé: chaque semaine, les adversaires du Stade rochelais prennent une leçon d'engagement et de persévérance, tant les coéquipiers de Robert Mohr font preuve de constance et d'acharnement jusqu'au coup de sifflet final. Face au BOPB, les deux réalisations signées Ninard et Rabeni sont de véritables chefs-d'oeuvre. Mais au final, La Rochelle a perdu face au pragmatisme des Basques et l'entrée de Yachvili.

Un manque d'organisation

Le premier problème du club, c'est qu'aucun de ses buteurs n'a donné une pleine satisfaction. Ni Dambielle, qui en plus a écopé d'un carton rouge contre le Racing-Metro et attend la sanction de laLNR, ni Boboul, qui pourtant n'a pas démérité en début de saison, ni le jeune LeBourhis, très bon dans la récupération mais moyen au pied, n'a su faire la différence. "La moyenne de réussite des buteurs du Top 14 est d'environ 80%, la notre aux alentours de 50%", déplore le demi de mêlée Benjamin Ferrou. Une écart qui finit par faire la différence à la fin des matchs.

Mais ce manque de réussite n'est pas le seul responsable des mauvais résultats du club, comme le souligne le troisième ligne Nicolas Djebaïli: "Nous encaissons des points sur des pertes de balles au coeur de nos temps forts". Et puis, il y a aussi le manque d'expérience des joutes de l'élite. "Nos bonne séquences sont souvent suivies de relâchement inconscient même quand on se met en garde", reconnait le capitaine Robert Mohr. Les Rochelais font certes preuve de beaucoup d'envie en attaquant régulièrement la ligne mais pêchent dans le manque d'organisation de leurs phases offensives et du fait d'une maladresse chronique. Tant que ce problème ne sera pas réglé, les Maritimes pourront beau repartir toujours à l'assaut, leurs efforts ne seront que rarement récompensés.

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