Paris s'enlise
Largement battu à Perpignan (44-23) ce samedi, le Stade français compte désormais dix points de retard sur son voisin, le Racing-Metro (6e), qui est pour le moment installé sur le dernier strapontin qualificatif pour les phases finales du championnat.
Mathématiquement, le Stade français peut encore espérer au doux parfum des phases finales. Pourtant, avec dix points de retard sur l'actuel sixième à trois journées du gong final, les chances parisiennes apparaissent bien minces. Les joueurs de la capitale avaient besoin d'un exploit sur la pelouse de Perpignan pour conserver un réel espoir de qualification. Malheureusement, les champions de France ont renvoyé les joueurs de Jacques Delmas à leurs chères études et aux doutes qui les poursuivent depuis de longues semaines. "La bête est fragile et tout le monde veut lui faire mal, c'est normal", constatait l'entraîneur dans les couloirs d'Aimé-Giral, sans pour autant rendre les armes : "Quant à la qualification, non, ce n'est pas terminé, on va attendre encore, il reste trois journées que l'on va jouer à fond." Un optimisme certainement forcé pour conserver sous pression une équipe qui est toujours en course en Coupe d'Europe.
"Des fautes de cadets"
Pourtant, la prestation livrée ce samedi face à Perpignan peut inquiéter les supporters et les observateurs tant les erreurs défensives ont été nombreuses et grossières. Même Jacques Delmas a dressé un tableau peu glorieux : "Défensivement, on a fait des fautes de cadets, on se met un tel doute qu'ensuite, il est impossible d'espérer mieux. On a été en souffrance ensuite, d'autant plus qu'ils ont été d'une efficacité diabolique." Difficile de le contredire après avoir admiré le slalom de David Marty au milieu de ses joueurs pour un essai quasiment improbable à ce niveau de compétition. Un exemple flagrant parmi d'autres.
Encore des blessés
Après avoir constaté les lacunes de son équipe sur le pré, Jacques Delmas a dû digérer les pronostics un peu alarmants de son staff médical. Djibril Camara, le trois-quarts aile parisien sorti à la 39e minute de jeu, semble le plus gravement atteint au genou gauche, avec une suspicion de lésion aux ligaments croisés, a expliqué Alain Elias, le manager du Stade français. Juan Manuel Leguizamon, remplacé par Mauro Bergamasco à la 29e minute, souffre d'une simple entorse du genou droit, et l'international Dimitri Szarzewski, rentré à la 51e minute, se plaint d'une grosse contusion au genou droit. Avant de recevoir Clermont au Stade de France, Jacques Delmas espère néanmoins pouvoir compter sur les retours de Sylvain Marconnet et de Pascal Papé. Leur expérience et leur aura sur le reste du groupe ne seront pas de trop pour remobiliser cette équipe.
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