Porical : "Nous avons marqué les esprits"

Par Rugbyrama
  • Jérôme Porical Perpignan 2010
    Jérôme Porical Perpignan 2010
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Perpignan a signé le gros coup de la 24e journée en infligeant à Castres sa première défaite à domicile de la saison (17-11). Les champions de France se sont installés seuls en tête du classement et ont pris une option pour une place directe en demie. L'arrière Jérôme Porical en convient.

Avant cette 24e journée, le CO était co-leader du classement à vos côtés et n'avait jamais perdu à domicile. Cette victoire est-elle importante symboliquement pour vous ?

Jérôme PORICAL : Ce soir (samedi, NDLR), nous avons réalisé un petit exploit. C'est une victoire très importante effectivement. Elle nous donne énormément de confiance pour la fin de la saison car il s'agissait d'un concurrent direct. Nous avons clairement pris une option pour une qualification directe en demi-finale.

Qu'est-ce qui a fait la différence sur cette rencontre ?

J.P. : Elle s'est jouée sur des détails. D'ailleurs, nous aurions tout aussi bien pu perdre compte tenu du pressing castrais à la fin de la rencontre. Mais je crois que notre paquet d'avants a su être à la hauteur. Deux grosses équipes s'affrontaient... Peut-être nous rencontrerons-nous de nouveau en demi-finale.

Votre expérience n'a-t-elle pas été primordiale également ?

J.P. : Peut-être, oui. Nous avions dit qu'il fallait être solides en conquête, que nous n'allions pas trop nous exposer et beaucoup jouer au pied. Nous avons marqué un essai de plus qu'eux car nous avons su nous montrer plus réalistes. C'est ça qui a fait la différence.

Le tournant du match a-t-il lieu en fin de première mi-temps, quand vous marquez alors que vous jouez à 14 contre 15 ?

J.P. : Je ne le crois pas, parce qu'il reste encore une mi-temps derrière. C'est sûr que nous prenons le score à ce moment-là et que ça fait du bien, mais contre Paris, les Castrais étaient aussi menés à la mi-temps et avaient su renverser la vapeur. Alors nous savions qu'il fallait s'attendre à une deuxième mi-temps difficile. Nous l'avons eue d'ailleurs et nous avons beaucoup souffert en fin de match. Mais nous avons tenu bon, grâce à une très bonne défense. C'est intéressant pour la suite.

Ce qui est intéressant aussi, c'est qu'au-delà de l'exploit, vos bonnes performances s'inscrivent dans la continuité désormais. Cela n'a pas toujours été le cas cette saison.

J.P. : C'est vrai que nous avons connu des moments difficiles. Nous sommes tombés chez des clubs soi-disant plus petits que nous et nous n'avons pas su enchaîner les matchs de haut niveau. Là, nous sommes sur une belle lancée. C'est bien parce que c'est la fin du championnat et que c'est maintenant qu'il faut être performants. On se sent bien.

Avez-vous abordé cette rencontre comme un match de phase finale ?

J.P. : Tout à fait. Nous savions très bien qu'en cas de victoire, nous allions marquer les esprits et prendre une option pour jouer les demi-finales sans passer par les barrages. C'est chose faite. Maintenant, il faut gagner un des deux matchs restants (à Toulon et contre Albi, NDLR) et je pense que nous pourrons être qualifiés directement.

Comment abordez-vous les deux derniers matchs de la phase régulière justement ?

J.P. : Nous allons au stade Vélodrome affronter Toulon et nous irons là-bas pour prendre des points. Le but est de s'assurer une demi-finale le plus vite possible. Et si ce n'est pas fait, nous devrons répondre présents pour y parvenir à domicile contre Albi lors de la dernière journée. Nous n'allons pas jouer tous les week-ends et il va falloir rester très concentrés pour gérer aussi bien que possible. Ces deux derniers matchs seront très importants. Il ne faudra surtout pas les négliger.

Pensez-vous être plus forts que l'an dernier ?

J.P. : Je ne veux pas trop comparer mais, en ce qui me concerne, j'ai l'impression que le groupe est toujours aussi solidaire, qu'il a toujours envie d'avancer et de gagner des matchs. Je vous le dis : nous serons là cette année encore. Il va falloir nous l'enlever, le bouclier !

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