Le Racing se méfie

Par Rugbyrama
  • racing-metro chabal baïocco 2010
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Depuis le 27 novembre, le Racing-Metro occupe une place qualificative pour la phase finale du Top 14 mais pourrait tout perdre lors des deux dernières journées du championnat. La victoire est donc impérative face à une formation du Biarritz Olympique qui inquiète le manager Pierre Berbizier.

Il n'est pas question de décréter l'état d'urgence. Le Racing-Metro, qui vit sa première saison en Top 14, a toujours son destin en main. Le club francilien est toujours le mieux placé pour ravir la dernière place qualificative au nez et à la barbe de formations habituées des grands rendez-vous comme Biarritz, le Stade français, les deux prochains adversaires des Ciel et Blanc. Pourtant, le manager Pierre Berbizier a instauré un huis clos général pour cette semaine de préparation avant la réception du BOPB. Histoire de recentrer son groupe sur cette échéance et de casser la routine après une semaine sans match en raison des quarts de finale de la Coupe d'Europe. "C'est une préparation particulière avec Biarritz qui reste dans le rythme et nous qui sommes amenés à avoir une coupure. Je ne peux pas évaluer les avantages et les inconvénients de l'un ou de l'autre."

"Biarritz a une légitimité"...

Mais la prestation des Basques en Coupe d'Europe n'a pas rassuré les Racingmen, conscients de jouer le rôle du trouble-fête, dans la hiérarchie établie depuis plusieurs saisons. "Avec son potentiel, ce qui m'étonnerait, c'est que cette équipe de Biarritz ne soit pas qualifiée", prévient Berbizier, dans un discours à double sens. En effet, il prévient ses troupes mais souligne aussi la pression qui pèse sur les épaules biarrotes. "C'est étonnant qu'ils ne soient pas dans les qualifiables aujourd'hui mais ils peuvent le devenir. Le potentiel est là. Ils ont tout, ils l'ont prouvé en Coupe d'Europe en quarts de finale. On aborde ce match avec le respect que l'on doit à des équipes qui ont déjà prouvé, qui ont une légitimité alors que nous, on a tout à gagner en légitimité. A ce stade de la compétition, ça fait six mois qu'on est dans les qualifiables. Mais on n'a pas de marge devant ces équipes-là (Biarritz et Stade français, N.D.L.R)." Pourtant, les Ciel et Blanc ont remporté toutes leurs confrontations directes face à leurs concurrents directs pour la qualification (quatre victoires face à Brive (2), à Biarritz, et face au Stade français).

… Et "une maturité collective"

Mais pour Pierre Berbizier, cette statistique ne peut pas entrer en compte à un moment de la saison où chaque rencontre ressemble à une confrontation de phase finale. L'inexpérience de son équipe lors des matchs couperets est pour lui une donnée importante : "Ils ont une maturité collective plus importante que la nôtre, une légitimité de par leur parcours des saisons précédentes, cette maturité collective que je différencie de l'expérience individuelle des joueurs qui composent notre équipe. Ces équipes peuvent avoir des périodes de doute mais leur maturité collective leur permet de se retrouver. La nôtre est en train de se construire. On n'a pas de repères, on construit le repère, c'est toute la différence." Pourtant, le Racing-Metro a déjà prouvé cette saison qu'il arrivait à maîtriser les événements. Après deux défaites en déplacement, à Montpellier puis à Montauban, les coéquipiers de Lionel Nallet n'avaient pas tremblé face à Brive (25-18) dans un match déjà décisif. Bis repetita ce samedi à Colombes ?

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