Pierre : "J'ai vécu un cauchemar"

Par Rugbyrama
  • Julien Pierre clermont saison 2008-2009 top 14
    Julien Pierre clermont saison 2008-2009 top 14
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Le deuxième ligne international de Clermont, Julien Pierre, frappé par le paludisme pendant ses vacances à Sumatra, en indonésie, cet été et absent des terrains trois mois durant, fera son retour dans le groupe auvergnat samedi au stade Marcel-Michelin face au Stade français...

Vous n'avez pas joué au rugby depuis le 15 août dernier. Que vous est-il arrivé ?

Julien PIERRE : C'est une longue histoire... En juin dernier, je suis parti en vacances à Sumatra, en Indonésie. Mon oncle vit là-bas depuis quinze ans. Il fait partie de plusieurs associations et milite notamment pour la sauvegarde du tigre de Sumatra. Bref, j'ai passé de super vacances, au soleil et entouré d'animaux. Le rêve quoi !

Et après ?

J. P. : J'ai ramené en France un souvenir dont je me serais volontiers passé. Je suis rentré à Clermont-Ferrand fin juin, j'ai repris l'entraînement normalement. J'ai participé au premier match de la saison avec l'ASMCA et là, quelques heures seulement après ce match à Bourgoin-Jallieu, les premiers symptômes du paludisme sont apparus. Soit presque deux mois après mon retour d'Indonésie ! Sincèrement, je ne me souviens pas avoir été piqué par un moustique là-bas. Ce n'était pas la saison des pluies, à priori je ne craignais rien. Mon oncle y vit d'ailleurs depuis des années et n'a jamais été malade...

Qu'avez-vous ressenti ?

J. P. : Cela a débuté par une forte fièvre, quarante degrés, parfois plus. Je n'avais plus d'appétit, plus de forces, rien. Mes proches me disaient que mon teint avait viré au gris. Ce n'était pas beau à voir. J'ai vécu un cauchemar.

Combien de kilos avez-vous alors perdu ?

J. P. : Dix en quelques semaines. Je perdais mes pantalons, certaines personnes avaient même du mal à me reconnaître. Petit à petit, le traitement a fait son effet. J'ai retrouvé l'appétit, j'ai repris la course et la musculation. J'ai quasiment retrouvé aujourd'hui mon poids de forme, soit 106 kg environ. Je tiens à remercier le club, qui a vraiment été patient avec moi, ainsi que le staff médical, lequel m'a accompagné au quotidien.

A quoi aspirez-vous aujourd'hui ?

J. P. : Je suis comme un gosse à l'école de rugby. J'ai envie de jouer, j'ai faim de ballons. J'espère donc vraiment pouvoir entrer en jeu samedi contre le Stade français.

Que craignez-vous chez les Parisiens ?

J. P. : Je suis persuadé qu'ils voudront faire un coup chez nous. Ils sont revenus au top niveau, nous sortons de trois matchs peu satisfaisants et avons l'obligation de réagir.

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