Bourgoin veut de l’action

Par Rugbyrama
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Les Berjalliens, douzièmes à un point du premier relégable, le Racing-Metro, ne doivent pas rentrer bredouilles de leur voyage à Montauban pour se donner enfin un peu d'air. Pour cela, ils devront faire preuve de plus de réalisme. Ils en avaient manqué l'an passé et ont retenu la leçon.

Le CSBJ n'a pas oublié son dernier voyage à Sapiac... Le 6 septembre 2008, à l'occasion de la troisième journée de Top 14, les Berjalliens étaient passés tout près de la victoire à Sapiac. A la 80e minute, alors que le MTG XV menait 18-14, ils bénéficiaient d'une énorme occasion d'essai que l'arrière tarn-et-garonnais Julien Laharrague avait fait avorter en poussant volontairement le ballon en-dehors des limites de l'en-but. L'arbitre-vidéo n'avait rien trouvé à redire et avait sifflé la fin du match, provoquant l'ire du staff isérois. "Il devait y avoir essai de pénalité !", clamait Eric Catinot à la sortie des vestiaires, alors que son équipe venait de concéder sa troisième défaite en trois matchs. Au final, ces trois points laissés à Montauban firent longtemps défaut aux Berjalliens dans leur course au maintien...

Pour ce retour à Sapiac, Bourgoin n'est pas dans de bien meilleures dispositions. Encore gêné par des problèmes financiers et des blocages de licences en début de championnat, il pointe à la douzième place du classement et voit la zone des relégables se rapprocher dangereusement. Alors pas question de laisser échapper des points cette fois, surtout après être rentrés bredouilles d'un match à Paris où le bonus défensif (au moins) lui tendait les bras. Il faudra faire preuve de réalisme ce samedi. Comme le rappelait Xavier Péméja juste après la défaite l'an passé, "si nous avions mieux commencé, nous aurions pu assurer la victoire avant."

Le mot d'ordre sera donc "efficacité". Après sept journées de championnat, le CSBJ n'a plus le temps de... prendre son temps ! Le staff, qui veut absolument décrocher une troisième victoire, a durci le ton cette semaine : "Notre discours a été plus virulent, témoigne Péméja dans Midi Olympique. Nous n'avons plus d'excuses : la crise est finie, il faut arrêter de pleurer !" Une réaction est donc attendue, jusque chez les joueurs. "J'ai demandé au groupe comment on avait pu passer de l'état d'esprit de la rencontre de l'Usap à celui montré au Stade français, explique le capitaine Julien Frier. Et je leur ai bien dit de se souvenir de tous les moments difficiles et de réagir rapidement pour ne pas les revivre." A l'image d'un 6 septembre 2008 encore dans les têtes.

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