Bayonne : Le second souffle

Par Rugbyrama
  • david roumieu top 14 bayonne 2009-2010
    david roumieu top 14 bayonne 2009-2010
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Après avoir sorti la tête de l’eau et le club de la zone rouge grâce à leur succès à Montpellier (22-16) samedi dernier, les Bayonnais sont en confiance au moment d’aller affronter Bourgoin, en match en retard. La rencontre est capitale dans l’optique du maintien et la pression est sur les Isérois.

Une délivrance. Une bouffée d’air. Une surprise. Un déclic. Appelez cela comme vous voulez. Une chose est certaine : l’Aviron bayonnais a réalisé une très (très) bonne opération le week-end dernier en allant s’imposer sur le terrain de Montpellier. Et pour cause. Dans le même temps, Bourgoin s’inclinait sur sa pelouse face au Stade français et le club basque sortait enfin de la zone de relégation, pour la première fois depuis début décembre. Les Bayonnais n’ont donc pas boudé leur plaisir. "C’était le bon moment", se réjouissait le pilier Aretz Iguiniz. "Les joueurs ont montré qu'ils avaient de grosses capacités mentales. Ce type de victoire resserre toujours le groupe", savourait l’entraîneur Christian Gajan. Et le président Francis Salagoïty jubilait également : "Ce succès était très important pour le club, les joueurs, pour l’encadrement, mais surtout pour les supporters". En effet, ces derniers ont retrouvé le sourire.

Pas le temps de déguster toutefois car c’est bien ce samedi, à Bourgoin, que les Basques vont disputer une des rencontres les plus importantes de leur saison. Capital dans la course au maintien. Le match en retard de la 18e journée. Celui de la peur, surtout pour les Isérois désormais, qui occupent la 13e place et pointent à une longueur de Bayonne. "Il est certain que notre victoire (à Montpellier, NDLR) a changé la donne dans l’optique du déplacement à Bourgoin, explique ainsi l’ouvreur de l’Aviron Sébastien Fauqué. Cela s’annonce très difficile, bien sûr. Mais nous savons aujourd’hui que si nous gagnons à Bourgoin, ce sera très compliqué pour eux de rebondir". Double objectif donc pour les hommes de Christian Gajan : d’abord engranger une deuxième victoire de rang, ce qui n’est jamais arrivé cette saison, pour s’éloigner de la relégation, puis enfoncer un peu plus leurs adversaires.

"Ce succès n’est qu’une étape"

En cela, les Bayonnais peuvent maintenant s’appuyer sur un match référence. A Montpellier, ils ont non seulement arraché leur première victoire à l’extérieur en championnat, mais ils ont également montré de belles ambitions dans le jeu, avec trois magnifiques essais, et un énorme investissement en défense. "J'estime que mentalement, nous avons fait ce qu'il fallait pour gagner, fait remarquer Christian Gajan. Techniquement, il y a pas mal de choses à revoir mais cette victoire tombe bien car c'est toujours plus facile de travailler après une victoire". Avant d’ajouter : "Je retiens deux aspects de cette victoire : la qualité de notre attaque en première mi-temps, et notre défense sur la ligne en deuxième période". Peut-être des certitudes en vue des prochains rendez-vous… Enfin !

"Ce succès n’est qu’une étape, prévient tout de même le technicien de l’Aviron. Je n'oublie pas que nous aurons aussi de délicates réceptions à négocier. C’est pourquoi lors de tous les matchs à l’extérieur qu’il nous reste à disputer, à Castres, à Toulon, à Montauban, nous devrons aussi tenter quelque chose. Il ne faut pas s'arrêter à ce que nous avons fait aujourd'hui, ni à ce que nous pourrons faire à Bourgoin." Surtout que ses troupes évolueront ce samedi sans plusieurs cadres retenus dans leur sélection respective (Gower, Perugini et Fall, blessé par ailleurs). Mais Christian Gajan ne souhaite pas se cacher derrière cet argument, sur le site internet du club : "Peu importe, on aura quinze joueurs sur le terrain. A Montpellier, on a joué sans Elhorga, sans Peyras, sans Filipo, sans Martin et Linde s'est blessé rapidement. Et puis ces sélections, c'est bénéfique pour le joueur, mais c'est aussi bénéfique pour le groupe et pour le club". Décidément, l’optimisme est bel et bien de retour sur la côté basque.

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