Perpignan à l'heure d'été

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Solide deuxième, presque en état de grâce, l'Usap n'oublie pas sa mission première: valider son ticket pour les demies au plus vite afin de se mettre dans la configuration phase finale. Pour le demi de mêlée Nicolas Durand, c'est la meilleure manière pour ne pas échouer, comme l'an dernier.

Plus que jamais Perpignan rime avec exigeant. Quand on évoque avec Nicolas Durand, la forme catalane, ses quatre victoires de rang, sa première place provisoire pendant 24 heures le week-end dernier où les succès sur le fil à Toulon puis à Dax, le demi de mêlée rechigne à parler d'état de grâce. "On est sur une bonne dynamique plutôt. On est bien dans nos têtes et le groupe est sain. Ça permet de resserrer les boulons quand on est malmené et de trouver les ressources pour revenir. Mais on a eu un peu de réussite sur les deux derniers matchs. C'était quand même d'un niveau médiocre".

Une médiocrité toute relative puisque le club sang et or est plutôt bien installé à la deuxième place, à un point du Stade toulousain et avec six points d'avance sur Paris (3e) ainsi que quatorze sur Brive (5e). Non, rien en ce moment ne semble perturber la machine catalane, plus forte malgré les coups durs, comme les blessures. "Toute la saison, on a eu des épreuves de ce type, ça a créé une solidarité dans le groupe, avoue le demi de mêlée. Un état d'esprit qui nous a permis d'aller chercher ces victoires à Dax et à Toulon. Là, on était 30 à l'entraînement. Ça nous était pas arrivé depuis le début de la saison".

Durand: "On touche du bois"

Mais si aujourd'hui les Perpignanais tournent à plein régime, ce qu'ils veulent, c'est que cela dure jusqu'aux phases finales au mois de juin. Comme premiers de la phase régulière ou pas, l'essentiel est ailleurs pour l'instant. "Peu importe le classement et l'adversaire, assure Nicolas Durand. Notre objectif, c'est de nous qualifier le plus rapidement possible pour affiner notre jeu et aborder ce grand rendez-vous de la meilleure façon. On a deux mois pour se préparer. Mais pour cela, il faut avoir un état d'esprit irréprochable sur les prochains matchs. L'important, c'est d'arriver en forme avec des certitudes."

Une situation que les Catalans n'ont pas connue l'an dernier. A cette époque, ils étaient encore sous la menace de Castres. Et forcément, ils avaient laissé du jus dans le sprint final. "C'est pourquoi on y croit plus cette fois, explique Durand. L'année dernière, on était arrivé en bout de souffle face à Clermont qui était qualifié depuis longtemps. Cette saison, on a progressé et accumulé de la confiance. Alors on touche du bois et on continue d'impliquer tout le monde. On en aura bien besoin car on est à l'abri de rien." Même pas de devenir champions de France pour la première fois depuis 1955...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?