Paris relance la machine

Par Rugbyrama
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Le Stade Français a mis un terme à trois défaites consécutives en dominant Castres (19-12), lors de la 11e journée. C'est au courage que les Parisiens, privés de nombreux joueurs et avec une formation inédite, ont dominé des Tarnais entreprenants mais pas

Alors que plus tôt, la pluie avait limité le jeu à Bourgoin, on ne s'est pas vraiment ennuyé à Jean-Bouin. Malgré une pluie battante pendant les trois quarts de la rencontre. Malgré une formation parisienne encore inédite avec Geoffroy Messina, habituel centre, aligné pour la seconde fois en troisième ligne et Guillaume Boussès, autre centre, reconverti en ouvreur. Ces éléments n'ont pas empêché les Parisiens, même s'ils ont fini sur les rotules, de signer une victoire courageuse et de briser enfin la spirale de trois défaites dans laquelle ils étaient englués.

Les deux équipes ont pas mal tenté en première période. Les Parisiens, même privés de Mark Gasnier dès la 20e minute, s'en sont remis au puissant Matthieu Bastareaud pour percer le rideau castrais et à leur ouvreur d'un soir, Boussès. L'ex-berjallien a eu du mal à prendre ses marques, notamment avec Noel Oelschig, mais il a souvent pris les intervalles et créé le danger par la suite. L'autre atout du Stade français dans cette rencontre fut Julien Arias qui a bien retrouvé ses cannes. C'est d'ailleurs suite à une de ses percées que Djibril Camara s'en est allé inscrire le premier et seul essai du match (17e).

Frayeur parisienne

A ce moment de la rencontre, Castres est beaucoup plus entreprenant que son hôte. Mais les Tarnais, bien emmenés par Joe Tekori et Thomas Bouquié, pêchent dans la finition. Les occasions manquées se paient cher et de l'autre côté du terrain, on sait ce que réalisme veut dire, c'est presque une invention parisienne. A chaque incursion, le Sud-Africain Oelschig passe les points (4e, 30e) et même si Romain Teulet lui répond (37e, 73e) et que Castres prend le jeu à son compte, c'est le Stade français qui vire en tête à la pause (13-6).

La seconde période est moins rythmée. Le combat est rude et les organismes se fatiguent vite sur une pelouse difficile. C'est donc en toute logique que le duel des buteurs se poursuit. Oeschlig et Teulet rajoute deux pénalités chacun. Tout le monde semble se contenter de ce qu'il a. Une victoire pour Paris, un bonus défensif pour Castres. Une ultime poussée du CO échoue à quelques mètres de la ligne parisienne mais la frayeur est sans conséquence. Grâce à cette victoire, le Stade français reste au contact de Toulouse. Et Castres ne sera pas relégable samedi.

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