Vignau-Tuquet : "Nous devions réagir"

Cette première victoire est-elle un soulagement ?

Antoine Vignau-Tuquet.- Effectivement, cette victoire nous a fait le plus grand bien mais le match le plus important, c'est ce week-end. A Castres, nous avons juste rattrapé les points perdus à domicile face à Montpellier la semaine précédente. Nous devions réagir. Nous avons montré que nous étions capables de mettre à mal une équipe comme Castres, même s'il est vrai que le CO était diminué. Et puis, cela faisait très longtemps que nous n'avions pas gagné à l'extérieur, donc il n'y a que du positif.

Pour l'instant, vous n'avez joué aucun match à domicile car vous tournez à l'ouverture avec Maxime Petitjean. Comment ça se passe ?

A. V.-T.- Nous tournons naturellement. Nous sommes deux pour le poste et les entraîneurs nous avaient expliqué comment ils allaient fonctionner avant le début de la saison. Je n'ai aucun souci par rapport à ça même si je ne vais pas cacher que je suis très content d'être maintenu pour affronter Biarritz. C'est un plaisir de jouer à domicile.

A Castres, vous avez proposé beaucoup de jeu avec notamment des attaques depuis vos propres vingt-deux mètres. Vos trois premières défaites n'ont pas anéanti vos envies de faire du jeu...

A. V.-T.- Au contraire. Même dans nos défaites nos prises d'initiatives étaient positives. Nous n'allions pas tout changer parce que nous avions perdu un ou deux matchs. Les entraîneurs ont des convictions fortes et les joueurs y adhèrent. Mais nous ne produisons pas du jeu pour faire du jeu. Tout cela répond à une tactique définie et nous fermerons le jeu lors de certaines rencontres. Il ne faut pas faire n'importe quoi.

En une semaine, entre le coup de gueule de Thomas Lièvremont et la victoire à Castres, Dax a montré qu'elle était une équipe de caractère. Y-at-il eu une prise de conscience ?

A. V.-T.- Nous avons compris qu'il fallait forcer la décision par le jeu et par les actes. Nous ne devons pas attendre quelque chose des autres ni de cadeaux pour nous maintenir. Nous devons nous imposer pour rester dans les douze premières places. Nous avons appris cela lors de notre première année en Top 14 : Il ne suffit pas de bien jouer mais il faut se battre pour arracher des points nécessaires au maintien.

Vendredi vous affrontez Biarritz. Est-ce une rencontre particulière ?

A. V.-T.- Les Biarrots ce sont les voisins. Beaucoup de Dacquois ont joué à Biarritz à commencer par nos entraîneurs et même notre préparateur physique. Les échanges sont nombreux entre nos deux clubs et puis nous savons que les supporters basques vont venir en nombre donc c'est un match avec une saveur particulière.

Biarritz a montré des belles choses depuis le début de la saison. Comment abordez-vous ce match ?

A. V.-T.- Nous l'abordons comme n'importe quelle équipe. Il n'y a plus vraiment de petits clubs car tout le monde est bien armé maintenant. Biarritz est une grosse cylindrée et nous voudrons lui montrer notre respect en gagnant. Nous sommes des petits sur le papier mais nous allons tout faire pour rester sur la dynamique actuelle.